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Est-ce cela le sens de la responsabilité ?


Depuis l’installation de Belgacem Zeghmati au poste de ministre de la Justice, nous avions un grand espoir que les choses aillent mieux pour ce qui est de la réception du public désirant un accueil en vue de remettre un pli ou tout simplement être écouté par le procureur de permanence censé rejoindre son poste à huit heures précises. Non ! Dimanche dernier, le fameux procureur de permanence a commencé à recevoir le public très tôt pour fermer boutique à … onze heures, pris comme il l’était par une urgente mission dehors. Mais alors pourquoi avoir fermé, puisqu’il pouvait désigner un collègue à sa place, continuer la réception du public ? Renseignement pris, la reprise était prévue vers 14 heures. Les gens ont vainement attendu, le permanencier ne reviendra pas ! Faisant bon cœur contre mauvaise fortune, les justiciables sont revenus à huit heures pile, quarante-huit heures plus tard, le mardi matin. Tout le monde était au rendez-vous, sauf monsieur le procureur-adjoint, chargé de recevoir le public. N’ayant pas le choix, les visiteurs ont, là aussi, attendu le magistrat, impatient de liquider ses problèmes ratés dimanche ! Et lorsque nous montâmes voir le procureur en titre, pour signaler que le collègue n’était toujours pas au bureau à neuf heures quinze, la réponse de la vieille et brave secrétaire était que l’adjoint venait d’arriver ! Il était neuf heures vingt ! Nous étions loin de huit heures ! Où est donc la ponctualité chère au procureur général, au bon sens, à la raison, bref, à la déontologie? Nous avons bien pensé à cette histoire de dénoncer ou non, le vil acte du procureur, qui consiste à baisser le rideau de la réception du public, et filer à l’anglaise, à 11 heures, pour aller vers une destination connue du seul permanencier. Oui, nous avons longuement et mûrement réfléchi et nous sommes arrivés à la raisonnable solution : on devrait, une bonne fois pour toutes, appeler les magistrats à plus de conscience, de responsabilité et de discipline collective et individuelle. C’est tout !

Chaudes discussions autour de…
La fin du week-end dernier a permis à de nombreux magistrats et avocats d’évoquer les évènements qu’a connus le pays, y compris les plus douloureux. Maître Abdelaziz Hamdani, Maître M’hamed Yahia Messaoud, Maître Ahmed Tafet, Maître Kamel Maâchou, Maître Mostefa Bouchachi, Maître Rabah Labdi et le vieux défenseur Abdelaziz Charfouh ont, chacun en ce qui le concerne, un avis sur l’élection de Tebboune. Mais le décès du général de corps d’armée ahmed Gaïd Salah, a fait l’unanimité : qu’il repose en paix. Celui de Maitre Charfouh, « l’élection de Tebboune à la magistrature suprême aura été une très bonne chose, alors que la disparition du général major, une véritable catastrophe nationale et la marée humaine qui a accompagné le défunt à sa dernière demeure en est l’éclatante preuve » !
L’avocat avait fini son intervention lorsque Maître Rezki Rahmouni montra le bout de son nez et lança : « Alors, mon ami, passées les émotions de la victoire de ton favori et des funérailles du général ? » Le vieil avocat cracha son plus beau sourire et fixa rendez-vous à Maître Rahmouni au repas des noces de sa fille. Félicitations, Maître ! Comme quoi, lorsque des conseils se rencontrent, il y a tout de même des sujets qui rassemblent les robes noires !

De Quoi j'me Mêle

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