{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Draâ ben khedda à tizi ouzou

Emeutes pour préserver un espace vert

Des groupes de jeunes affirmaient que l’espace vert de leur quartier était choisi pour abriter un chantier immobilier pour la construction de logements.

La ville de Draâ Ben Khedda, située à une dizaine de kilomètres à l'Ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou a connu une journée très mouvementée, ce samedi 23 janvier. Des centaines de jeunes ont manifesté leur colère par des émeutes qui ont duré tout l'après-midi. Sur les lieux, des groupes de jeunes affirmaient que l'espace vert de leur quartier était choisi pour abriter un chantier immobilier pour la construction de logements. Ce qu'ils refusaient catégoriquement quitte à som-brer dans la violence.
En effet, aux environs de midi, des jeunes sont sortis de nulle part. Arrivés au niveau du rond-point de la cité DNC, ces derniers se sont regroupés pour barricader les axes routiers qui y convergent des quatre côtés de la ville. Munis de pneus usés, ces derniers y ont mis le feu pour exprimer leur colère. Les jeunes en question refusaient que les espaces verts, seuls endroits qui restent à la ville, soient envahis par le béton. Les jeunes craignent aussi que les autorités locales laissent faire comme cela s'est passé les années précédentes. Chose pour laquelle, ils sont sortis pour se défendre eux-mêmes. En fait, la peur de voir se transformer leurs espaces verts en cités n'est que la goutte qui a fait déborder le vase. La colère couve déjà parmi les citoyens de cette grande ville qui est incontestablement l'un des plus importants centres urbains de la wilaya de Tizi Ouzou. Depuis quelques années, les citoyens «débéquois» observent, impuissants, que leur ville se clochardiser. En l'espace d'un laps de temps, Draâ Ben Khedda a pris des allures d'une vaste décharge sauvage à ciel ouvert.
La situation n'a fait qu'empirer après le départ du président d'APC, sanctionné pour mauvaise gestion.À présent, les affaires de la commune sont suspendues malgré la désignation d'un fonctionnaire pour prendre les affaires en charge. Sans instruments juridiques lui permettant de mettre à exécution ses recommandations et ordres, la gestion est paralysée. Selon les citoyens de la ville, c'est aux pouvoirs publics d'assumer leur responsabilité dans leur décision de limoger le maire de la ville. Il y a juste une semaine, des parents d'élèves de plusieurs écoles se sont élevés pour appeler les services concernés à s'occuper des écoles primaires qui sont dans un état lamentable. Au niveau de l'école primaire Ameur Saïd, les élèves restent dans le froid et sans tableau dans certaines classes. Des parents d'élèves qui sont allés réclamer des réparations à la mairie affirmaient que le responsable avait promis d'envoyer des travailleurs pour effectuer les travaux. Deux semaines plus tard, poursuivent-ils, personne n'est venu. Il aura fallu ainsi que des parents volontaires fassent le travail eux-mêmes. Les sanitaires en dégradation ont été nettoyés et réparés, alors que des quêtes ont permis l'achat du matériel manquant au niveau de l'école. Mais, en fait, le cas des écoles, des décharges sauvages et du squat des espaces verts ne sont que des exemples de l'absence totale de gestion dans cette ville depuis le départ du maire.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré