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Cinq défenseurs motivés

Une bizarre affaire de sous non restitués par un huissier, qui s'est montré «harpagonisé» par une telle somme reçue des mains de la propriétaire des locaux commerciaux libérés par Brahim Bouhadhba, «sur une décision définitive de la cour d'Alger», selon la formule trouvée inintentionnellement par Me Chérif Abou Gigi, un des défenseurs de la victime d'abus de confiance. Puis, il a donné, après plus d'une heure, de riches débats incisifs, mais corrects et où les défenseurs des parties en présence ont sorti la grosse artillerie pour se tirer d'affaire et leurs clients, avec, le tournis au juge d'El Harrach qui s'en est tout de même tiré, avec beaucoup de doigté mais surtout
avec une exemplaire impartialité!
Le procureur, lui, n'est pas resté les bras croisés, et a participé grandement aux «travaux» de ce dossier qui finira, d'après les innombrables interventions des uns et des autres, dans la clarté absolue, propre aux juridictions, voire même par un nécessaire
«supplément d'informations», Aux épaisses accusations «d'escroquerie et d'abus de confiance», faits prévus et punis par les articles 274 et 376 du Code pénal,
Me Younès Moussi et Me Youcef Hahad répliquèrent par d'autres contre-accusations, telle l'absence de qualité de la partie plaignante. Ce qui fit dire à un ancien avocat, venu assister comme au bon vieux temps de la justice d'antan:
«Quelqu'un qui se devait de remettre une dette à quelqu'un, ne le fait pas en la dissipant, se rend coupable d'escroquerie, un délit très grave; c'est clair comme de l'eau de roche!
Pourquoi donc ces détours inutiles? Je ne comprendrai jamais les plaidoiries, et les plus percutantes, d'aujourd'hui!
Peut-être que je ne suis plus le mouvement, mais tout de même, les lois ont certes, évolué, mais pas le fond!»
Les quelques tentatives d'escarmouches entre les conseils, comme par exemple, celle qui a failli mettre le feu aux poudres, entre Me Seloua Belaïd, un des défenseurs de Bouhadhba, la première victime et Me Youcef Hahad, l'avocat de Zouid, l'huissier-inculpé, a été vite étouffée dans l'oeuf, par un juge éveillé, donc plus jamais que vigilant, et à qui on ne pouvait pas la faire!
Kahina Akaouar, l'huissière victime d'escroquerie, a surpris l'assistance et le tribunal, par sa virevolte, puisque contrairement aux débats renvoyés une semaine auparavant, où elle vira à l'audience, Me Louisa Merrouche, son avocate, et ne sut quoi répondre devant les questions précises du président, qui a même murmuré cette phrase «tuante» qui en disait long sur l'état d'esprit qui prévalait ce mardi, le dernier du mois d'octobre 2020! «Pourquoi donc refusez-vous de vous constituer partie civile et refusez de demander des dommages et intérêts?» Mystère et boule de gomme!
Une question restée sans réponse car l'huissière respira un bon coup, enfin libérée par le stress des débats et des questions plus que gênantes.

De Quoi j'me Mêle

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