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Ce n’est que le début de l’opération

Lorsque les gendarmes de Bab Jdid (Alger), siège du groupement local, convoquèrent les premières personnalités à entendre autour d'opérations suspectes, les gens haussèrent les épaules avec cet amer commentaire: «Que vont faire ces pauvres bidasses «verts» devant les ogres du régime? Avant l'avènement du Hirak, on se rappelle les eng... des avocats d'inculpés dans des affaires montées de toutes pièces, demander vainement la présence de personnalités de premier plan. Maître Amine Sidhoum, Maître Hassiba Boumerdassi, Mohamed Fetnassi, Aâmeur Zaïdi, Mokrane Aït Larbi ou encore Maître Miloud Brahimi, ont, à plusieurs reprises, exigé la présence de policiers auteurs de vexations pour avoir des aveux, sans résultat! «On va noter leurs déclarations, les faire contresigner, puis ils rentreront, sûrs de l'impunité!» Mais les choses cette fois-ci, ne seront plus les mêmes. Alors que les millions de citoyens criaient paisiblement leur désapprobation devant le cinquième mandat, les gendarmes étaient passés à d'autres convocations et d'autres personnalités plus entreprenantes du pouvoir qui se rendaient sans rien dire pour être entendues sur leurs vils actes passés. Puis, le tribunal de Sidi M'hamed-Alger, et ses parallèles, «rues de la Liberté et Abane-Ramdane» ainsi que le Val d'Hydra, là où s'élève la Cour suprême, allaient devenir les plateaux du tournant de l'Algérie nouvelle. Ce sera alors un festival quotidien de sirènes, klaxons et autres vrombissements de moteurs! Puis, ce sont les inculpations, procès et condamnations. Les inculpés ont été traduits devant les tribunaux de Bir Mourad Raïs, Dar El Beida, Blida et Sidi M'Hamed-Alger. Cette fois, les plus sceptiques des Algériens croyaient en la justice que l'on disait sans rire, toujours aux ordres! Nous avons, par ailleurs, appris que plus d'une centaine de dossiers sont en voie d'être ouverts. En plus de ministres, walis, hommes d'affaires, hommes et femmes de culture, on parle avec insistance de maires, d'adjoints, d'entrepreneurs «tout - venant», de fonctionnaires communaux, de wilayas, de ministères, de responsables d'entreprises de réalisation etc. C'est dire que la justice a du boulot devant elle et aussi, du temps, car sa légendaire lenteur veut qu'elle avance avec plus de sûreté, surtout qu'on dit souvent que la justice est «aveugle». C'est pourquoi, le ministre de la Justice, comme le secrétaire général du ministère de la Justice travaillent et les chefs de cours ont entamé la vitesse de croisière et s'adonnent aux labeurs quotidiens, loin des assourdissants bruits des sirènes et klaxons de la police judiciaire!

De Quoi j'me Mêle

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