{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Béjaïa

Ça grogne sur les routes

Chaque jour s’invite avec son lot de protestations comme si rien ne se faisait dans cette wilaya.

La revendication de la révision d’un procès et de la liste des pré-bénéficiaires de logements sociaux ainsi que la réfection d’un chemin de wilaya s’est exprimée hier, par des actions musclées, devenues anodines à Béjaïa.
à Béjaïa, les jours se suivent et se ressemblent, avec le lot de contestations et de désagréments. Hier encore, trois actions de rue ont été au menu d’un quotidien déjà malmené depuis de longs mois.
Hier et pour la troisième fois durant ce mois, la RN9, reliant Béjaïa à l’est du pays, est fermée à la circulation routière depuis hier matin au niveau de la localité de Lotta. Quelques jeunes, mécontents du verdict prononcé par la cour de Béjaïa contre les auteurs de l’assassinat d’un citoyen de Oued Souf, l’été 2018, pour une histoire de paiement des droits de parking, ont investi cet axe routier pour exiger la «révision du verdict de 12 ans prononcé à l’encontre de deux jeunes de la localité, qui ont été impliqués et jugés dans l’affaire de l’assassinat du jeune de Oued Souf l’été dernier».
La détention préventive de 14 mois et le procès en appel, qui s’est soldé par des peines d’emprisonnement de 12 années de prison ferme contre les auteurs de l’assassinat, a fait monter la colère qui s’est traduite par la fermeture d’une route nationale avec ses conséquences sur le trafic routier. Ce même axe routier subira le même fléau à quelques kilomètres de là par les citoyens de Kherrata, qui contestent la liste de pré-bénéficiaires des 240 logements sociaux de la commune. à hauteur de l’entrée du tunnel de Kherrata, il n’est plus possible d’avancer, sauf à faire un long détour par les localités environnantes pour aller dans les deux sens, Sétif vers Béjaïa et inversement. «Des citoyens possédant des villas de trois étages, des commerces et menant une vie confortable figurent sur cette liste dont nous exigeons la révision immédiatement», s’insurge, sur les ondes de la radio Soummam, un manifestant parmi tous ceux qui ont été écartés de la liste. Le chef de daïra de la localité n’avait comme réponse que d’inviter les protestataires à introduire des recours au niveau de la commission de wilaya dont le rôle est d’éliminer les citoyens «injustement bénéficiaires».
Entre Amizour et Feraoun, c’est le transport en commun des voyageurs qui fait défaut. Les opérateurs du secteur ont débrayé pour dénoncer l’état de l’axe routier qui relie les deux municipalités. Le maire de la localité, qui avoue son incapacité à prendre en charge les travaux de réfection de cette route, indique avoir saisi la direction des travaux publics depuis son installation, mais à ce jour rien n’a été entrepris.
C’est ainsi que va la vie à Béjaïa. Chaque jour s’invite avec son lot de protestations comme si rien ne se faisait dans cette wilaya.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours