{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Bensalem pour un renouveau resplendissant

A Blida, le siège de la coquette cour est dans un état de propreté irréprochable en cette fin de février 2020. Le mouvement des justiciables venus d'El Affroun, de Boufarik, de Larbaâ et de Blida, est perpétuel. Au comptoir de la réception, se tient l'élégant et souriant Halim Boudraà Abdelaziz, le procureur général-adjoint, responsable de la permanence, prêt à ne pas laisser souffrir un quelconque justiciable perdu entre les bureaux et l'endroit recherché. Au deuxième étage, au milieu d'une organisation sans faille, Abderrezak Bensalem, le solide président de la cour reçoit sans discontinuer le public, aidé en cela par le remarquable numéro deux de la cour, Mohamed Kouadri, celui-là même qui a fait les plus beaux jours de la cour de Boumerdès et de la chambre correctionnelle avec le très discret Hadj Rabah Barik, s'occupe désormais de la chambre d'accusation. L'excellente juge du siège, Leila Ouenoughi- Abdelli, est montée depuis Alger servir les justiciables de Blida, comme elle a toujours su le faire. Nadia Bouhamidi, une magistrate qui s'est forgée durant les audiences de la septième chambre pénale de la cour d'Alger, au côté de l'excellent Mohamed Regad qui occupe actuellement le précieux et ardu poste de président de la cour de Ouargla, Zouhir Talbi qui a laissé la moitié de sa santé à la tête du parquet de Bir Mourad Raïs (Alger). A l ‘occasion, nous avons effectué une virée du côté de la salle d'attente de justiciables pris à la gorge par des soucis que ne peut effacer que Abderrazak Bensalem, le compétent et discret président de la cour. Descendu d'El Affroun pour un grave problème remontant au dossier «El Khalifa», Kebaïli M. pour un os dans le remboursement de ses sous que le liquidateur a pris indûment. Rym H. est venue du centre-ville de la «ville des Roses» régler une affaire de vol de voiture récupérée par la police. La course de la récupération du véhicule entre dans le neuvième mois! La pauvre dame est enceinte et ô comble de l'ironie du sort, à terme. Elle a peur que le bébé ne voie le jour dans la cour de justice de Blida, elle, la fille annabie, mère de trois enfants, qui ne désire que récupérer sa voiture. D'ailleurs, dans la même salle d'attente, madame Doria.G. flanquée de son vieux conseil pour un problème de non- exécution de justice, est stressée à l'idée d'être mal reçue par le président de la cour qui, heureusement, ne veut pas être le responsable qui reçoit les justiciables, comme durant les années cinquante, tels des «indigènes»! A midi vingt-cinq, le président a terminé la réception du public avec le sentiment d'une mission accomplie pour cette semaine en attendant les autres à venir. Il est heureux d'avoir fait son travail car il sait que, depuis El Harrach, Sidi M'hamed-Alger et autres, le pôle le pénal, que le citoyen en général, désire être reçu, entendu et bien écouté, mais pas forcément suivi car le respect de la loi est la seule «boussole» du président de la cour, un responsable à la hauteur de sa mission des plus ardues. Effectivement, on évoque à tout bout de champ, la justice, même si on parle avec insistance, depuis le 22 février 2019, d'une nouvelle manière de rendre justice, alors qu'en réalité, il n'y a qu'une seule manière de rendre justice, sans précipitation, sereinement, sans plus!
A Blida, les magistrats envoyés sur place, ont été choisis sur des critères précis, même s'il y a des juges du siège qui entrent dans leur trentième année d'exercice, sans promo, aucune! Fasse Allah que les qualificatifs attribués aux magistrats, nous donnent raison dans un avenir proche.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré