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Très dangereuse dégradation de la situation sanitaire

Alerte rouge à Oran

«Plus de 3 838 cas positifs ont été enregistrés depuis le début de la pandémie», a-t-on précisé.

C'est l'explosion! Le Covid-19 continue à ramper prenant des ascensions fulgurantes à telle enseigne que la wilaya d'Oran risque de se transformer en fief de ce virus pullulant. C'est le pic. Le chef de service prévention à la direction de la santé a affirmé que «plus de
2 000 nouveaux cas ont été enregistrés durant le seul mois de juillet». Et d'ajouter que «le nombre de cas de contamination au Covid-19 a augmenté de 150% au mois de juillet si l'on prend en compte les quatre mois précédents cumulés». Sur sa lancée, il a souligné que «cette recrudescence des cas de contamination enregistrée durant le mois de juillet en cours fait d'Oran une des wilayas les plus touchées après Alger, Sétif et Blida, avec une augmentation de 150% comparativement aux mois de mars, avril, mai et juin cumulés». Est-ce la cote d'alarme? Rien n'indique le contraire, étant donné que tous les signes sont révélateurs du «mal» qui prend des courbes ascensionnistes en dépit de toutes les mesures avalisées. Le responsable de la prévention près la direction de la santé dira à ce propos que «la wilaya d'Oran a enregistré des cas très élevés de sujets positifs durant les dernières semaines atteignant plusieurs fois près de 90 nouveaux cas». Et de relever en précisant que «plus de 3 838 cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés depuis le début de la pandémie jusqu'à dimanche dernier, 2 533 personnes sont guéries et 94 décès ont été déplorés». La direction de la santé semble avoir identifié la source de cette explosion sans précédent ayant atteint, à plusieurs reprises, des situations de non-retour. Le pic. Le docteur Boukhari fera savoir que «la wilaya a connu plusieurs pics». «Le premier avec l'ouverture des commerces durant le mois de Ramadhan à cause du non-respect des gestes barrières», a-t-il expliqué et «le second après l'Aïd el Fitr avec les visites familiales qui ne se sont pas déroulées dans les meilleures conditions de prévention, tandis que le troisième est en cours». «Celui-ci a été enregistré après le début du déconfinement», a signalé la même source déplorant que «les secteurs du commerce, des transports, des postes et des collectivités locales sont pointés du doigt, mais aussi avec insistance, le citoyen qui ne respecte nullement les gestes barrières». «Des commerces ont profité de l'assouplissement des mesures de confinement et l'ouverture de certaines activités et ont repris leur travail, sans pour autant mettre le paquet dans la prévention», regrette le docteur Boukhari, soulignant que «des citoyens se sont bousculés dans des petits commerces sans masques de protection ni distanciation physique». «Des chaînes interminables dans les magasins, des images insoutenables», a-t-il souligné. La mobilité des personnes se rendant dans les plages alors que celles-ci sont interdites d'accès en est la principale raison facilitant la circulation rapide de ce virus. Les enquêtes épidémiologiques ont, à plus d'un titre, appuyé, cette conclusion tirée par la direction de la santé soulignant, par le biais du docteur Boukhari, que «beaucoup de gens d'autres wilayas affluent à Oran». «Lorsque nous effectuons des enquêtes épidémiologiques sur des cas positifs ou cas contacts, nous décelons souvent des cas de personnes d'autres wilayas touchées par le virus qui se trouvent en vacances à Oran», a fait savoir le docteur Boukhari soulignant que «cette mobilité est inadmissible en période de crise sanitaire».

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