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Oran

100 écoles à réhabiliter en urgence

Où sont donc passés ces élus censés prendre, à l’avance, toutes les dispositions nécessaires pendant la période des grandes vacances ?

L’école dites-vous ? Fini la belle époque où l’école était cool, on recevait les écoliers et collégiens, tous beaux, avec tendresse à l’intérieur des murs fraîchement peints, pleins de belles images et des effigies des hommes et des femmes ayant sacrifié leurs vies pour la science et longuement défendu le savoir et son transfert et cette institution censée prendre en compte le transfert du savoir. L’école d’aujourd’hui est le moins que l’on puisse dire transformée en enclos à…bétail où des élèves, s’entassant par plusieurs dizaines dans des classes, sont cloîtrés à l’intérieur des murs ne répondant plus aux normes d’une école tant souhaitée, moderniste et progressiste. C’est le cas relevé dans la wilaya d’Oran, qui recense plus d’une centaine d’établissements scolaires, se trouvant dans un état de délabrement constatable de visu, nécessitant des réhabilitations devant passer en urgence.
Où sont donc passés ces élus censés prendre, à l’avance, toutes les dispositions nécessaires pendant la période des grandes vacances ? Ils sont en vacances eux aussi en se prélassant, sans aucun doute, sur les sables fins des plages d’Almeria, d’Alicante et de Malaga, tout en faisant des achats dans les somptueux centres commerciaux des villes ibériques ! C’est du moins, la réponse ironique d’un élu de l’APW qui fait état du recensement par cette institution, de 25 écoles devant subir des liftings en priorité et en urgence.
Dans le tas, il signale que cette instance locale a reçu la demande de la réhabilitation de 25 établissements implantés dans les communes de Sidi Chahmi, Nedjma, Bousfer, Hassi Bounif etc. Au jour d’aujourd’hui, il aura fallu l’intervention de la direction de l’administration locale près la wilaya d’Oran, puisque ayant pris l’initiative quant à réhabiliter une cinquantaine d’établissements, sans compter d’autres écoles situées dans les communes de Bir El Djir, Tafraoui, Es Senia, El Karma, Aïn El Türck, Benfréha et Hassi Bounif. Plus d’une école présente des dangers réels pour ces futurs cadres que l’on prépare dans des conditions lamentables.
Des murs lézardés et des plafonds donnant une image hideuse. Pratiquement, rien ne va. Des écoles situées en plein cœur de la ville d’Oran ne sont pas épargnées par ce laisser-aller, à l’image d’un établissement situé dans le quartier d’El Hamri. Ces écoles seraient restées en l’état, n’était-ce les conclusions du rapport de la commission de wilaya en charge de l’enseignement et de l’éducation ayant relevé de telles défaillances, suite à plusieurs sorties effectuées par ses membres dans plusieurs écoles. À qui revient donc cette lacune ? S’agit-il d’une simple omission ou d’une négligence ? Les deux cas de figure sont imputables à la municipalité.
Celle-ci, selon le code la régissant, se doit d’agir et de réagir à temps en se préparant, à l’avance, pour la rentrée scolaire et recevoir l’écolier dans de meilleures conditions. Hélas !Il devient difficile de pointer du doigt le maire ou tout simplement le représentant du peuple, l’élu local.
Du moins pour les élus de l’APW en charge de l’éducation. Une seule remarque l’indexant le met dans tous ses états, le faisant sortir de ses gonds. Pour se disculper, il ne trouve rien de mieux à dire que de renvoyer l’élu de l’APW sous la fallacieuse réponse devenue comme un emblème national : «Tu es élu, je suis élu.
Tu n’as rien à me reprocher.» Telle est la réplique qui revient très souvent sur les lèvres de ces élus municipaux, adressée à l’encontre de l’élu APW.

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