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Absence d’un CHU digne de ce nom à Béjaïa

Le secteur sanitaire se rafistole

La réalisation d’un CHU, digne de ce nom, est remise aux calendes grecques. On n’en parle presque plus ces derniers mois et les autorités en charge du secteur tentent de combler le déficit en recourant aux opérations de « rafistolage».

Gelé dans un premier temps en raison de la soudaine crise économique, qui a affecté le pays, le projet de réalisation de nouveaux locaux du Centre hospitalo-universitaire de Béjaïa, actuellement opérationnel dans l’ancien hôpital Khellil Amrane ne fait plus partie du vocabulaire des responsables de la wilaya de Béjaïa.
Si jusque-là le sujet est abordé avec une note d’espoir, quant à sa concrétisation pour peu que l’économie nationale reprenne du souffle, ces derniers mois, il ne figure même pas dans les discours développés par les autorités tant politiques que sanitaires. Preuve en est dans les opérations demandées par la direction de la santé et de la population de Béjaïa à la commission d’arbitrage dans le cadre du programme de développement de 2020. Dans le détail, la direction de la santé et de la population (DSP) a fait des propositions au ministère des Finances dans le cadre de la commission d’arbitrage prévue pour hier. Il s’agit de la réhabilitation des locaux commerciaux dans le cadre de la fameuse opération de 100 locaux de commerce décidée, il y a plus de 10 ans par l’ex-président de la République, Bouteflika.
Ces locaux implantés au grand quartier périphérique de Sidi-Ali Lebhar sont restés vides depuis leur achèvement. L’idée de les transférer au secteur sanitaire remonte à l’époque de Zitouni, soit trois ans après le départ du «Bombardier», que l’on décide enfin à faire la demande à la commission nationale d’arbitrage. Il s’agit de permettre l’extension des services du CHU de Béjaïa, dont les locaux d’exercice actuels n’offrent pas trop de commodités pour une prise en charge adéquate des patients. L’option pour cette structure, qui a déjà fait l’objet de visite par les services du ministère de la Santé a reçu pour une opération un montant de 2,5 milliards de dinars. Il a fallu trois ans depuis le repérage de cette structure pour en arriver là ; combien de temps faudra-t-il pour la voir opérationnelle, si toutefois la commission d’arbitrage donne son accord ?
Par ailleurs, on apprend également que la même direction a demandé la réalisation d’une polyclinique urbaine au niveau de la ville d’Akbou, une opération acquisition d’équipements pour la réhabilitations des hôpitaux d’Akbou, Amizour, Aokas, Sidi-Aïch et Kherrata, l’acquisition d’un transformateur de déchets médicaux en déchets banals, une opération dont le coût est estimé à 8 milliards de centimes, l’acquisition de 10 ambulances médicalisées et la construction d’un centre de soins au niveau du pole urbain d’Ighzer-Ouzarif à Oued Ghir, un pôle qui comptera à sa livraison plus de 16 000 habitations. Avouons que ce centre de soins prévu s’avère déjà trop insuffisant. Mais c’est là une gestion de prévision. Et tout le mal de Béjaïa réside à ce niveau. Le constat existe dans tous les secteurs malheureusement.
 

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