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Un concours du meilleur agriculteur voit le jour

La qualité des produits comme objectif

Des produits du terroir de qualité supérieure n’arrivent pas à trouver le chemin des stands des marchés à cause de l’absence d’organisation.

La wilaya de Tizi Ouzou vient de lancer un concours du meilleur agriculteur et éleveur de la campagne 2018-2019. Organisé par la chambre de l’agriculture, la direction des services agricoles en collaboration avec les associations et les conseils interprofessionnels, la course concernera les professionnels activant dans toutes les filières agricoles. Le dynamisme de ce secteur n’est en fait plus à prouver, étant donné que par le passé, des exploits ont été atteints à Tizi Ouzou dans de nombreuses filières. Ce concours vise donc à asseoir la qualité dans le secteur.
Pour prendre part à ce concours, les organisateurs annoncent que le retrait des formulaires de participation se fera au niveau des subdivisions agricoles locales. Les demandes de participation doivent être envoyées, ajoutent-ils, avant le 30 juin de l’année en cours. Aussi, de nombreuses filières sont l’oléiculture, la pomme de terre, la céréaliculture, les élevages avicoles, cunicoles et caprin et apicole ainsi que l’élevage de la vache laitière.
En fait, pour beaucoup d’agriculteurs, l’initiative est louable. Mais des réticences sont formulées pour plusieurs raisons. Pour une partie de nos interlocuteurs, le concours risque de connaître le sort de la politique des gouvernements précédents qui s’était basée sur les contrats de performance. Des années plus tard, les agriculteurs n’ont pas vu les résultats de leurs performances, pourtant visibles à l’œil nu. Le village Imaloussen s’est hissé au rang de plus grand producteur de lait au niveau national mais les éleveurs connaissent toujours les mêmes difficultés.
Toutefois, l’espoir reste grand parmi beaucoup d’agriculteurs qui espèrent développer leurs filières.
Des produits du terroir de qualité supérieure n’arrivent pas à trouver le chemin des stands des marchés, à cause de l’absence d’organisation comme la cerise, les figues de barbarie et plein d’autres produits qui peuvent rivaliser à l’international comme l’huile d’olive de la région. En effet, les exemples sont nombreux pour mettre en évidence le retard accumulé par certaines filières.
Jusqu’à présent, la cerise de ka wilaya de Tizi Ouzou, malgré sa grande qualité, reste en dehors des circuits commerciaux. En plus des maladies qui déciment chaque année un peu plus la cerisaie, sa vente se fait encore sur les routes dans des conditions d’hygiène lamentable et à des prix échappant à tout contrôle. C’est le même sort qui est réservé aux différentes variétés de figues qui n’arrivent, elles non plus, pas à intégrer les circuits commerciaux locaux et nationaux. Malgré les quelques initiatives qui donnent des résultats et qui demandent à être encouragées, les filières du terroir sont le parent pauvre du secteur.
C’est pourquoi donc, beaucoup espèrent que ce concours permettra de révéler des producteurs et des productions de qualité qui serviront d’exemples et de témoin. La concurrence saine apportera sans nul doute des résultats positifs qui se répercuteront sur la qualité des filières.
D’autres professionnels du secteur espèrent aussi que le concours conduira vers la recherche de solutions concrètes aux problèmes qui entravent le développement de l’agriculture malgré les efforts consentis. Des entraves qui ne semblent pas s’approcher de la solution à l’instar de l’envasement du barrage de Djebla.

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