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Bouira

Aghbalou attend son développement

La promesse d’engazonner le terrain communal est restée lettre morte.

Aghbalou est le chef-lieu d’une commune habitée par plus de 24 000 habitants. La circonscription compte plus de 53 localités éparpillées et accrochées au flanc du Djurdjura. La commune et ses occupants ont la réputation d’être des frondeurs. Cette caractéristique de ses habitants n’est en fait qu’une continuité puisque tout au long de la révolution, Takerboust n’a jamais abdiqué face à la présence française.
Les chouhada se comptent par centaines dans cette région qui est en bordure des wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou. Ce passé glorieux ne semble pas avoir joué en faveur de ses auteurs dans la distribution des richesses du pays, même si ces deux dernières années plusieurs projets d’utilité public ont été retenus. Le souci majeur pour la population en cette saison estivale reste l’eau potable. Lors d’une visite, l’actuel wali de Bouira avait été accueilli par une foule qui lui offrira une bouteille d’une eau ocre et sale. « Voilà ce que nous buvons monsieur le wali », dira le représentant du groupe. Le problème d’alimentation en eau potable occupera l’ensemble du débat organisé pour la circonstance avec le mouvement associatif au niveau du centre culturel de la commune. « Nous sommes alimentés depuis l’indépendance à partir de la source Anser Aberkane. A chaque intempérie, l’eau devient boueuse et impropre. Nous demandons à être alimentés à partir des barrages de la wilaya comme le reste des communes de Bouira », réclameront les différents intervenants. Depuis et à ce jour bon nombre de projets confiés à la direction des ressources en eau continuent à traîner et tardent à se concrétiser. Même si la crise a été grandement atténuée, il reste plusieurs points parmi les 53 villages qui composent la commune, à souffrir du manque d’eau et le recours aux sources naturelles est quelquefois un danger pour les consommateurs. Même quand le liquide est disponible, la vétusté des réseaux vient perturber la distribution. L’autre grande préoccupation des populations en été reste le CET domicilié à Selloum, un village de la commune.
Les travaux de réalisation ont été différés pour cause de gel depuis 2016. « Les 14 milliards ne sont pas partis, le projet relève des priorités touchées par la décision gouvernementale de lever le gel », nous a affirmé un responsable.
Parmi les priorités retenues dans les divers programmes de wilaya, communaux ou sectoriels, il est cité la généralisation de l’opération de raccordement aux réseaux d’assainissement de l’ensemble des foyers de la localité. Pour le gaz, 11 localités sur les 53 seront pourvues de cette énergie depuis 2017. Les 42 autres localités sont retenues dans le programme pour les premiers trimestres 2018 et 2019 selon la SDC. S’agissant toujours des difficultés quotidiennes des habitants de cette région, les citoyens et les jeunes, surtout se plaignent du manque d’infrastructures sportives.
La promesse de l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould Ali d’engazonner le terrain communal est restée vaine. La commune natale de feu Slimane Amirat attend ce changement longtemps mis en exergue, mais qui tarde à se réaliser.

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