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Auditionnés par la Cour suprême

Zoukh et Khenfar sous contrôle judiciaire

L’ex-wali d’Alger et l’actuel wali d’El Bayadh, seraient impliqués dans des affaires de corruption, notamment dans le dossier de l’homme d’affairess Ali Haddad.

L’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh et le wali actuel d’El Bayadh Mohamed Khenfar, ont été placés, hier, sous contrôle judiciaire, ils ont été entendus hier par le juge d’instruction à la Cour suprême.
L’ex-wali d’Alger, et l’actuel wali d’El Bayadh, seraient impliqués dans des affaires de corruption, notamment dans le dossier de l’homme d’affaires Ali Haddad. Ils sont accusés d’avoir distribué des assiettes foncières à l’homme d’affaires qui, au demeurant, vient d’écoper de six mois de prison ferme et se voit infliger une amende de 50 000 dinars, dans l’affaire de faux et usage de faux.
Dans son déploiement tentaculaire, la justice avait déjà convoqué les deux responsables dans le cadre d’enquêtes préliminaires, au mois de mai, au même titre que 12 autres personnalités, en l’occurrence, Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Amar Benyounès, Abdelghani Zalène Amar Tou, Boudjema Talaï, Karim Djoudi, Amar Ghoul, Abdelkader Bouazghi et Abdessalem Bouchouareb.
Selon les observateurs présents devant l’entrée de la Cour suprême, qui avaient relevé la présence d’un important dispositif de sécurité, il se dégage comme un sentiment de déception par rapport à la décision prise à l’encontre des deux accusés. La plupart s’attendait à la mise en détention, préventive, notamment pour l’ex-wali d’Alger, et n’exclut pas l’intervention du procureur général pour faire appel.
Par ailleurs, pour les prévenus, il s’agit du retrait de leurs passeports, et de l’obligation de se présenter devant les autorités, chaque mois.
Pour rappel, dans cette vague d’interpellations et d’auditions, engendrées par les enquêtes menées par la justice dans le cadre de la lutte contre la corruption, l’on a vu en l’espace de quelques jours, une accélération des procédures, qui a conduit un nombre impressionnant de cadres et de hauts responsables devant la justice.
Les ex-ministres des Finances, et des Transports Karim Djoudi et Amar Tou ont été placés sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction de la Cour suprême, tandis que la semaine dernière Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Amara Benyounès ont été incarcérés à la prison d’El Harrach après avoir été auditionnés par la même cour, tandis que Abdelghani Zalène, ancien ministre des Travaux publics et des Transports, a été placé sous contrôle judiciaire.
Il faut dire que ce n’est que le début d’une série d’enquêtes et d’interpellations et d’arrestations, qui s’annoncent interminables. Du fait que de lourds dossiers tel que celui des 701 kg de cocaïne, et celui de Saïd Bouteflika, des généraux Toufik et Tartag, ne sont qu’à leur commencement.
A ce titre, les regards et les esprits demeurent pointés sur la cour de Sidi M’hamed, le tribunal militaire de Blida, la Cour suprême et la prison d’El Harrach, car au train où vont les choses, le bal des prévenus ne pourra que continuer.

De Quoi j'me Mêle

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