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Virée au siège de l’autorité nationale indépendante des élections

Une journée dans le bain électoral

L’autorité a reçu les adjoints du secrétaire général par intérim du RND, Azzedine Mihoubi, pour retirer les formulaires inhérents à sa candidature à la présidentielle du 12 décembre prochain.

Le 12 septembre de l’année en cours, les Algériens ont eu à connaître une nouvelle structure chargée du contrôle et du suivi de l’élection. L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a vu le jour sur les décombres de la Haute Instance indépendante du surveillance des élections (Hiise). Le contexte est quasiment différent, la première s’inscrivait dans le sillage du régime de l’ex-président déchu, Abdelaziz Bouteflika. L’Anie est la résultante des tiraillements et l’ébullition politique que traverse le pays dans le cadre d’un Mouvement populaire qui exige l’assainissement de la scène politique de tous les symboles du système honni par des pans importants de la société.
Le contexte dans lequel a vu le jour cette autorité est sensible, la mission de cette dernière est très délicate, d’où le fait que tous les yeux sont braqués sur elle et sur sa mission dans une situation des plus critiques sur le plan politique.
Donc, la contribution de cette structure, voire autorité même, réside dans la remise en cause de quelques articles pour ne pas dire quelques amendements de la loi organique relative au régime électoral. Pour ainsi dire, les nouvelles dispositions qui viennent de réviser ladite loi organique sont celles qui ont trait à « la régularité, la transparence et la neutralité des prochaines échéances électorales, notamment l’institution, sous la tutelle de l’Autorité indépendante chargée des élections, d’un fichier national du corps électoral composé de l’ensemble des listes électorales des communes et des centres diplomatiques et consulaires à l’étranger » et aussi de l’élaboration et de la révision des listes électorales périodiquement et à l’occasion de chaque échéance électorale ou référendaire par une commission communale pour la révision des listes électorales. Ses amendements se veulent comme gages d’un processus électoral transparent et honnête.
Dans ce sens, les représentants de l’Autorité nationale indépendante des élections abordent la nouvelle démarche adoptée par la structure en question comme « un défi qui concerne l’ensemble des Algériens qui sont avec ou contre les élections pour prouver que la nouvelle expérience qui a trait à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, ne sera pas du tout la même que les précédentes expériences qui ont été marquées par des irrégularités et des fraudes massives. Le défi est majeur pour faire de cette autorité indépendante un instrument effectif pour combattre la fraude et le trucage dans les urnes», a expliqué Ali Draâ, chargé de la communication et membre de l’Anie.
L’autorité sait que cette fois-ci le droit à l’erreur n’est pas toléré, l’enjeu est grand et les conséquences sont considérables. De ce point de vue, les membres de l’Anie qui viennent de tous les horizons y compris de partis politiques, sont conscients de la situation et du rôle qui est dévolu à leur structure dans un contexte particulier et historique qui caractérise le pays. Les membres de l’Anie affirment que leur rôle consiste à «relever le défi et montrer à tout le monde que le changement est possible dans le pays avec les mesures prises pour préparer des élections propres et honnêtes.
Nous sommes tous pour le changement du système et de sa nature juridique hostile à l’ouverture, la diversité et l’Etat de droit». Le responsable de la communication qui se dit membre aussi en tant que militant qui se bat pour les libertés et le changement pacifique du système, rétorque en indiquant que «j’étais parmi les premiers qui ont participe à la première manifestation du 22 février. Je me suis soulevé contre le système de Bouteflika et ses symboles qui ont détruit le pays, mais ce n’est pas pour autant que je ne soutiens pas la démarche d’une élection propre avec une autorité indépendante où le pouvoir en place n’est plus concerné par elle, étant donné que l’autorité est réellement indépendante sur le plan politique, financier et moral», a rétorqué Ali Draâ.
Ce membre de l’autorité rappelle que la dynamique de retrait des formulaires se fait dans une bonhomie extraordinaire à telle enseigne que «le nombre des prétendants à la candidature à l’élection présidentielle augmente», a-t-il mentionné. Dans le même sillage, l’autorité a reçu les adjoints du secrétaire général par intérim du RND, Azzedine Mihoubi, pour retirer les formulaires inhérents à sa candidature à la présidentielle du 12 décembre prochain. Avec l’annonce par Mihoubi de participer à la joute présidentielle, l’autorité vient d’enregistrer
84 prétendants à la magistrature suprême, à savoir la présidence de la République.

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