{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

La tariqa Tidjania soutient la révision de la Constitution

«Une étape vers l’Algérie nouvelle»

Contrecarrant une étonnante sortie de la zaouïa Qadirya qui a cru bon emboîter le pas aux islamistes, en appellant à voter «non» au référendum sur la révision constitutionnelle du 1er novembre prochain, le calife général de la Tariqa Tidjania, Cheikh Mohamed Ali Bel Arabi Tidjani, a clairement affiché son accord avec la révision de la Constitution proposée par le président de la République. Pour le calife, le projet de nouvelle Loi fondamentale est «une étape positive dans l'édification de l'Algérie nouvelle».
La pondération dans le propos et sa conviction profonde apportent aux propos de Cheikh Mohamed Ali Bel Arabi Tidjani une crédibilité certaine auprès des membres de la tariqa, l'une des plus importantes d'Afrique et du monde musulman. Très enraciné dans le vécu de la société algérienne et également défenseur d'un islam des lumières, le calife traduit en termes contemporains sa pensée politique.
«Par sa participation au référendum et par son vote, le peuple algérien démontrera la conscience de ses responsabilités essentielles d'aller de l'avant et de construire un Etat de droit et une justice réelle», a-t-il souligné dans une déclaration à l'APS.
Cette déclaration qui contredit les appels des islamistes du MSP et de Adala, renseigne également sur la volonté du calife de sortir la religion des luttes politiciennes. Pour Cheikh Mohamed Ali Bel Arabi Tidjani, la consultation du peuple dans le choix de son destin à travers une Loi fondamentale censée organiser la vie de la société, «est un point positif à inscrire à l'actif de la direction actuelle du pays». Commentant les actions du président de la République, notamment sur le plan politique, le calife conclut que le chef de l'Etat «a honoré ses engagements pris lors de la campagne électorale». Affirmant qu' «il n'est un secret pour personne qu'il existe des parties qui guettent l'Algérie, ne lui souhaitent pas du bien et oeuvrent pour le boycott du prochain référendum sur l'amendement de la Constitution et la diffusion, via les réseaux sociaux, de leurs idéologies».
Il fera remarquer, néanmoins, la maturité et la conscience de la jeunesse algérienne qui ne se laissera pas «entraîner par des groupes cherchant la déstabilisation et l'entrave à tout ce qui serait positif pour l'Algérie». Cette déclaration du calife tranche avec les tergiversations de certains cercles politiciens, dont l'objectif de faire échouer le processus référendaire en cours, est manifeste.
La tariqa qui a son siège à Laghouat, mais qui rayonne sur plusieurs pays du Sahel, n'a aucun «conflit d'intérêt» avec la sphère politique, mais exprime régulièrement une opinion, mue par un sentiment d'appartenance à la nation algérienne et assume pleinement l'histoire du pays. Pour cela, Cheikh Mohamed Ali Bel Arabi Tidjani, n'a pas manqué de commenter le choix de la date du 1er Novembre pour la tenue du référendum, pour ce qu'il véhicule, dira-t-il, comme charge symbolique révolutionnaire et repère identitaire national.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours