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40ème anniversaire du printemps berbère

Une célébration sur la Toile

Des centaines de citoyens ont partagé de nombreux documents inhérents à l’évènement comme des photos datant de l’époque.

C’est la première fois que l’anniversaire du printemps berbère n’est pas célébré à cause de la pandémie du coronavirus. Mais l’absence des activités culturelles et festives n’a pas empêché de marquer cette date historique grâce aux réseaux sociaux. Depuis plus de 10 jours, les anciens militants du Mouvement culturel berbère ainsi que des citoyens de divers horizons, mais aussi des hommes de culture, des poètes, des artistes et des écrivains ont partagé une infinité de messages, de photos et de documents historiques inhérents aux évènements d’avril 80 constituant l’une des escales les plus importantes du long combat identitaire. «Hommage à tous les militants de tamazight en ce 20 avril 2020 », écrit Mhand Amarouche, professeur à l’université de Bouira qui est aussi l’un des plus anciens militants du Mouvement culturel berbère.
De son côté, Arezki Abboute, l’un des 24 détenus du printemps berbère, de Tizi Ouzou, a choisi de citer nommément les militants de la cause amazighe qui ne sont plus de ce monde en leur rendant hommage. « Tous ces militants, qui se sont dépensés sans compter pour tamazight, ont pris congé de nous pour aller se reposer aux côtés de Mammeri », écrit Arezki Abboute à l’occasion du quarantième anniversaire du printemps berbère. L’écrivain et militant du MCB Brahim Tazaghart de Béjaia a choisi de rendre hommage au regretté militant Mohamed Haroune qui fait partie des précurseurs du combat pour la reconnaissance de la langue amazighe en Algérie.
Par ailleurs, des centaines de citoyens ont partagé de nombreux documents inhérents à l’événement, comme des photos, datant de l’époque où ont eu lieu les événements en question, des images représentant l’écrivain Mouloud Mammeri dont l’interdiction de la conférence a été le détonateur de la révolte en question. D’autres citoyens ont opté pour le partage de photos représentant les 24 détenus d’avril 80 ou d’autres militants de la cause berbère, surtout ceux qui sont décédés soit de mort naturelle ou ceux qui ont été assassinés lors de la période du terrorisme, à l’instar de Djaâffar Ouahioune et Achour Belghezli. D’autres internautes ont mis en relief une photo historique représentant la rue qui longe le campus universitaire de Hasnaoua (en face de l’entrée de l’université de Tizi Ouzou) prise juste après l’interdiction de la fameuse conférence que devait animer Mouloud Mammeri et ayant été à l’origine de la révolte estudiantine du 20 avril 1980. A la même occasion aussi, on retrouve des coupures de presse ayant été partagées également. Ces coupures de presse relatent les étapes essentielles qui ont marqué l’après-révolte du 20 avril. D’autres passionnés des nouvelles technologies ont préféré faire le point sur les dernières performances de la langue amazighe, dans tout ce qui a trait à Internet comme la nouvelle application en kabyle ou « Asnas n usiwel s teqbaylit ». Tout compte fait, malgré le coronavirus, l’anniversaire du printemps berbère n’est pas passé inaperçu.

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