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Election présidentielle

Un vrai thème de campagne

L’une des premières revendications du peuple est la lutte contre la corruption. Les candidats l’ont bien compris et en ont fait un thème phare de leur campagne électorale.

Cinq candidats à la présidentielle du 12 décembre prochain tentent, tant bien que mal, de convaincre. Ces derniers qui se sont lancés, depuis deux jours, dans la campagne électorale, ont tous abordé le sujet phare qui pourrait séduire les électeurs et influencer leur choix. Il s’agit, évidemment, de la lutte contre la corruption, l’une des premières revendications du peuple qui manifeste pacifiquement, depuis le 22 février dernier, réclamant un état de droit et le jugement de tous les voleurs. Ali Benflis, le président de Talaïe El Hourriyet s’est engagé, à travers son «serment pour l’Algérie», à lutter contre « la véritable entreprise de spoliation dont a été victime la collectivité nationale». «Un phénomène ravageur» selon l’ex-ministre de la Justice qui soutient qu’en Algérie «un véritable crime national organisé sous le couvert d’institutions et d’administrations de l’Etat» a été commis. Benflis promet de récupérer l’argent spolié par les prédateurs de la République. L’homme qui dit «être là pour servir les Algériens », affirme avoir un plan «que ce soit pour l’argent caché en Algérie ou celui à l’étranger, j’ai un plan pour le récupérer (…). Le droit international propose des articles de lois pour récupérer cet argent. Nous allons y recourir tout en faisant un travail diplomatique afin de convaincre les pays avec lesquels nous lient des conventions internationales de coopérer». Abdelmadjid Tebboune a également fait de la lutte contre la corruption, une priorité. L’ancien Premier ministre prône un « redressement national tous azimuts, l’assainissement de l’économie pour la ‘‘moraliser’’ et la rendre ‘’plus propre’’». Le candidat qui s’est fixé comme objectif de concrétiser «54 engagements», a également cité la restitution des biens et de l’argent détourné par les dirigeants de l’ancien système, tout en poursuivant la lutte contre la corruption. Abdelaziz Belaïd qui soutient que l’Algérie a besoin « d’un président propre et intègre pour construire un Etat fort, qui saura protéger ses enfants», a déjà dressé un bilan hautement négatif, sur l’ampleur des dégâts générés par la gouvernance de l’ancien régime, indiquant que «son programme réserve une grande importance à la lutte contre la corruption et la récupération des richesses dilapidées». Offensif sur cette question, le candidat Abdelkader Bengrina qui a choisi, pour l’entame de sa campagne, d’aller vers la rencontre des Algérois, n’a pas manqué d’affirmer « j’ai choisi d’entamer ma campagne électorale de la Grande Poste pour sa symbolique. C’est une place de la liberté et de la dignité, et un symbole de la chute des empires de la corruption politique et financière». Le président du mouvement El Binaa s’engage à aller vers «une réforme politique» qui visera «l’éradication de la corruption et le despotisme et jettera les fondements d’un État fort et stable». Enfin le secrétaire général par intérim du RND, Azzedine Mihoubi tente, lui aussi, de ratisser large en promettant de conforter l’indépendance de la justice d’autant plus qu’elle se trouve en phase de « lutter contre la corruption et de demander des comptes à ceux qui ont mis en jeu les atouts du pays». Les cinq candidats donc promettent un état de droit, une justice indépendante et une lutte sans merci contre la corruption. Vont-ils convaincre ? Sauront-il amener les citoyens à se diriger massivement aux urnes le 12 décembre prochain ? Les jours à venir apporteront la réponse.

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