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Conseil des ministres

Un plan d’action pour les start-up

«Le ministère de la Microentreprise sera la locomotive de la nouvelle économie et aura l’appui et le soutien dans sa révolution numérique.»

«Les jeunes ont besoin de choses concrètes. Désormais, vous avez le pouvoir de décision et un Fonds de financement, dans le conseil d’administration duquel vous serez membres. à vous le terrain pour concrétiser vos projets au profit des jeunes», c’est ce qu’a déclaré le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l’adresse des ministres lors du Conseil tenu lundi dernier, après avoir écouté le troisième exposé présenté par le ministre de la Microentreprise, des Start-up et de l’Economie de la connaissance.
Ce dernier a tenu à évoquer les perspectives du secteur ainsi que le projet de création du Conseil national de l’innovation, placé auprès du président de la République, indiquant que «le ministère œuvre à l’institution du cadre juridique, réglementaire et fonctionnel de la start-up et de la définition juridique de la start-up et de l’incubateur, à la détermination des voies et moyens d’évaluer leur performance, à l’élaboration d’une feuille de route pour le financement de ce type d’entreprises en impliquant la Bourse et le capital investissement, à la détermination des modalités de contribution des émigrés et la mise en oeuvre des mécanismes d’exonération quasi totale afin de permettre aux jeunes de contribuer efficacement à l’affranchissement de l’économie nationale de la dépendance aux hydrocarbures». Le projet prévoit également la création de «la Cité des start-up» qui constituera un Centre de technologies multiservices à haute attractivité devant renforcer la place de l’Algérie en tant que pôle africain en matière de création et d’innovation.
Une orientation qui aura le mérite de répondre aux attentes des jeunes investisseurs et qui apportera plus de lumière sur les opportunités de développement du secteur, d’autant plus que ce dernier souffrait d’un manque de perspectives, notamment en matière de plan de charges et de commandes. Ce à quoi le président de la République précisera que «le ministère de la Microentreprise sera la locomotive de la nouvelle économie et aura l’appui et le soutien dans sa révolution numérique, appelant à accélérer l’organisation d’un salon dédié aux start-up et aux petites et moyennes entreprises».
Appelant «tous les ministères à jouer le rôle d’incubateurs dans le cadre d’une instance pédagogique interministérielle (Education nationale, Enseignement supérieur et Recherche scientifique, et Formation et Enseignement professionnels), supervisée par le Premier ministre afin de parvenir à une plus grande complémentarité entre les trois secteurs et les microentreprises et start-up».
Par ailleurs, le ministre de la Microentreprise, des Start-up et de l’Economie de la connaissance, est revenu sur le programme mis en place pour concrétiser sur le terrain, les objectifs fixés, expliquant que «le premier trimestre de l’année 2020, le ministère s’attellera à la mise en place des bases juridiques des Instituts de transfert de technologies. La phase pilote devant être lancée dans deux universités à travers deux centres spécialisés dans les domaines de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets en collaboration avec des compétences algériennes établies à l’étranger».
Dans ce sens, il est à rappeler , que la loi de finances 2020 a prévu de nouvelles mesures sous forme d’incitations fiscales au profit des start-up, notamment celles qui activent dans le domaine de l’innovation et des nouvelles technologies. Il s’agit d’exonérations fiscales concernant les taxes sur les bénéfices et sur la valeur ajoutée (TVA), dans le but d’assurer la pérennité des ces entreprises et de réaliser un développement économique durable en Algérie à moyen terme.

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