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L’Algérie n’importera plus de blé cette saison

Un pas de franchi vers l’autosuffisance

La récolte céréalière étant arrivée à une quantité plus qu’appréciable et surtout suffisante.

L’Algérie se gardera d’importer du blé pour un moment. Du moins, ça sera le cas pour cette saison, la récolte céréalière étant arrivée à une quantité plus qu’appréciable et surtout suffisante. « Le marché algérien est suffisamment approvisionné en orge et en blé dur et tous les indicateurs relèvent que le pays pourra se passer de l’importation de ces céréales», a déclaré le ministre de l’Agriculture, Cherif Omari, en marge de l’installation, dimanche, de la Commission intersectorielle chargée de préparer et de suivre la grande campagne nationale de reboisement ». Il précisera en outre que « les quantités récoltées à ce jour dépassaient celles de la saison dernière ». Mieux encore, le département prévoit que « la production céréalière pour la saison 2018-2019 atteigne «un niveau historique, jamais enregistré depuis l’indépendance», précisant que les quantités récoltées à ce jour dépassaient celles de la saison dernière, estimées à 27 millions de quintaux ».
Le ministre a fait savoir que son secteur s’attelait à l’élaboration d’un plan d’action pour le développement de la filière céréalière, notamment le blé tendre, lequel sera soumis au gouvernement conformément aux instructions du Premier ministre. Il a, dans ce contexte, fait état de la mise en place d’un groupe de travail chargé de l’élaboration d’une étude approfondie sur les moyens de réduire les importations de blé tendre, précisant qu’il s’agit notamment de rationaliser les importations à travers la régulation du marché des céréales et l’approvisionnement des minoteries. Une commission intersectorielle regroupant les secteurs de l’agriculture, des finances, de l’industrie et du commerce a d’ailleurs été installée récemment à cet effet, a-t-il précisé. Selon lui, il est aussi question de « booster la production nationale, notamment en étendant la culture de ces céréales au Sud, et de revoir le mode de consommation des citoyens par la rationalisation de la consommation de blé tendre et l’encouragement de la consommation de l’orge et du blé dur ».
Par ailleurs, on fait savoir que conformément aux instructions du Premier ministre relatives à la rationalisation des importations, « deux conventions ont été signées récemment entre les ministères de l’Agriculture et des Transports pour promouvoir l’utilisation des navires battant pavillon algérien dans l’importation du blé tendre et du lait en poudre, ce qui permettra de réduire les dépenses en devises ». Mercredi 10 juillet, le gouvernement algérien a pris la décision de fermer 45 minoteries dans le cadre de la réorganisation et l’assainissement de la filière céréalière, a indiqué un communiqué relayé par l’APS. Dans ce registre, Djamila Tamazirt, la ministre de l’Industrie et des Mines, avait présidé, le samedi 13 juillet, «une réunion regroupant les responsables du groupe public Agrodiv et de ses filiales pour établir un plan d’action qui vise à pourvoir au déficit de l’offre que pourrait induire la fermeture des minoteries par les pouvoirs publics afin d’éviter toute probable rupture ou perturbation d’approvisionnement du marché», a rapporté l’APS. Lors de cette réunion, Djamila Tamazirt a instruit les responsables de son secteur «de mobiliser tous les moyens et préparer la logistique nécessaire pour satisfaire la nouvelle demande du marché», a-t-elle ajouté. La réunion a permis aussi de procéder à «l’examen et l’évaluation des capacités de production et de stockage des moulins relevant du groupe Agrodiv, ainsi que le réseau de distribution des filiales». «Cet état des lieux a permis de constater le potentiel dont dispose ces entités publiques», a souligné le communiqué.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que ce qui a toujours ralenti l’Algérie dans son cheminement vers l’autosuffisance et de ce fait arrêter les importations, est la production de blé tendre. D’ailleurs, en avril dernier, des sources avaient affirmé que l’Algérie a importé l’équivalent de 4,6 millions de tonnes de blé depuis la France. 

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