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Violente charge du premier ministre contre la «machine» bureucratique

Un monstre à l'Algérienne

Cette maladie tentaculaire ne cesse d'apporter son lot d'entraves et parfois un sabotage avéré des plans de développement local.

La deuxième journée de la rencontre gouvernement-walis a été ponctuée par des travaux sous forme d'ateliers où les questions et les problématiques inhérentes aux préoccupations des citoyens constituaient le noeud gordien des participants, c'est-à-dire les walis et les membres du gouvernement, les représentants des services de sécurité.
Les travaux ont été caractérisés par un aspect strictement technique, ciblant ainsi les volets qui urgent quant à la mise en place de mécanismes susceptibles de les juguler et les résoudre tels que le volet des zones d'ombre et la problématique de la numérisation de toute l'administration nationale et les collectivités locales.
Certes, la deuxième journée de la rencontre gouvernement-walis a été aussi un moment pour mettre en relief les directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune et ses recommandations dont la réalisation était en deçà de ce qui a été attendu lors de la première rencontre qui s'est tenue en février de l'année en cours.
D'ailleurs, dans ce sens, le Premier ministre Abdelaziz Djerad, a insisté sur la nécessité «d'oeuvrer à la mise en oeuvre urgente des projets de développement inscrits dans les zones d'ombre en vue d'en changer le visage d'ici la fin de l'année en cours», une manière de paraphraser Abdelmadjid Tebboune qui était sans pitié à l'adresse des walis qui ont failli par rapport à la mission qui leur était assignée en direction des zones d'ombre et le plan de développement y afférent.
Les cinq ateliers qui ont caractérisé la rencontre gouvernement-walis lors de la deuxième journée, se sont attelés à coordonner les actions pour mettre en branle d'une manière urgente les recommandations et les orientations du président de la République qui ont trait aux problèmes récurrents de l'eau, l'électricité et le transport comme manière idoine pour désenclaver les régions qui souffrent du manque drastique de ces trois exigences d'une vie ordinaire en tant que citoyens.
À ce propos, Abdelaziz Djerad a souligné par rapport à ce retard et le manque d'efficacité pour mettre en oeuvre d'une manière rapide et efficace les recommandations du président de la République que «selon les chiffres que j'ai reçus, 10 à 20% seulement des orientations du président de la République ont été appliquées. il est vrai qu'il y a des problèmes financiers objectifs, une conjoncture sanitaire liée au Covid-19 et les conditions du passé, mais des bureaucrates entravent l'exécution du programme du président de la République et du programme du gouvernement», a-t-il rappelé à l'adresse des walis et les représentants des collectivités locales.
Effectivement, la pandémie de coronavirus a joué un mauvais tour dans la perspective de relancer les plans de développement dans les régions qui souffrent davantage de l'exclusion et de la marginalisation sociale, mais est-ce une raison palpable et suffisante pour que les walis et les chefs de daïra ne fassent pas leur travail de base en répondant aux problèmes quotidiens des citoyens livrés à eux-mêmes et dépourvus de l'eau, de l'électricité et du transport?
Dans ce sens, le Premier ministre a rappelé que l'ennemi de l'administration est la bureaucratie.
Cette maladie tentaculaire ne cesse d'apporter son lot d'entraves et parfois un sabotage avéré quant aux plans de développement local et le règlement des problèmes des citoyens lambda dans leur vie sociale. Dans ce registre, Abdelaziz Djerad a indiqué qu'il faut «atteindre un taux important d'exécution du programme du président de la République avant la fin 2020», et de préciser encore qu' «à travers un suivi quotidien des décisions, on atteindra peut-être un taux d'exécution acceptable de 60 à 70% du programme du président de la République», a-t-il souligné.
La définition d'un calendrier de travail pour l'exécution du programme destiné a résoudre et répondre aux préoccupations des citoyens qui vivent dans les zones d'ombre est inscrite dans l'agenda du gouvernement comme un mode opératoire. Cela ne va plus permettre à un commis de l'Etat de recourir à des arguments fallacieux au nom de la bureaucratie ou sous prétexte que le temps n'a pas été favorable pour réaliser les priorités de la feuille de route en la matière.
La rencontre gouvernement-walis dans sa deuxième version aura des retombées sur la réalité sociale des citoyens qui vivent dans les zones d'ombre et les régions reculées et plongées dans des problèmes quotidiens des plus extrêmes.
L'obligation de résultat est devenue le challenge des walis dont la concrétisation doit respecter l'agenda déterminé et l'échéancier tracé d'avance.

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