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Carnet de campagne / Son meeting à la salle Harcha a été annulé

Un finish sans panache

Le candidat indépendant à l’élection du 12 décembre prochain s’est contenté d’une petite conférence de presse au niveau de son QG de campagne.

Les jours se suivent et se ressemblent pour Abdelmadjid Tebboune. La campagne électorale du candidat indépendant à l’élection du 12 décembre prochain s’est terminée comme elle a commencé, c’est-à-dire dans la confusion la plus totale. En effet, l’ex-Premier ministre voulait finir en beauté cette course aux électeurs qui n’a pas été de tout repos pour lui. Il devait animer un méga meeting au niveau de la salle Harcha Hacène d’Alger.
Cette étape algéroise, annoncée en grande pompe par son équipe de campagne, se voulait une démonstration de force pour faire oublier les déboires de ses trois semaines de campagne. Elle a finalement été annulée à la dernière minute. Aucune explication concrète n’a été donnée à cette déprogrammation. Alors que ses quatre autres concurrents ont fini en beauté cette course électorale, lui s’est contenté d’une petite conférence de presse au niveau de son QG de campagne à Tixeraïne (Alger). Lors de cette rencontre avec la presse, il a rappelé ses principaux engagements de campagne, notamment la lutte contre la corruption. Il a pris pour exemple le procès dit de la «Issaba» qui est en cours au tribunal de Sidi M’hamed. «Vous avez vu les chiffres qui donnent le tournis», a-t-il lancé tout en demandant de respecter les décisions de la justice.
«Des milliers de milliards pendant que des gens courent derrière un sachet de lait ou une baguette de pain », a-t-il poursuivi avant d’assurer qu’il disposait d’un plan pour récupérer l’argent volé. Tebboune s’est encore une fois engagé à séparer l’argent de la politique. Bref, un petit bilan de ces 21 jours devant un petit groupe de journalistes. Ce n’était pas la fin de campagne que l’on imaginait pour l’ex-Premier ministre.
En tout état de cause, elle ressemble étrangement à son début, chaotique, qui l’avait vu perdre son chef d’orchestre, le chevronné, Abdallah Baâli, ce qui l’avait contraint à commencer avec une journée de retard sur ses quatre autres concurrents. La suite n’a pas été plus simple pour celui qui était présenté comme l’un des grands favoris à la magistrature suprême, puisqu’il aura perdu en cours de route ses principaux soutiens qui ont rejoint l’un de ses concurrents, en la personne de Azzedine Mihoubi.

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