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Les Algériens accompagneront, aujourd’hui, feu Ahmed Gaïd Salah à sa dernière demeure

Un dernier salut au général

Les hommages et les adieux des citoyens et des officiels témoignent d’une gratitude certaine envers le défunt.

Les obsèques du chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, décédé lundi dernier à l’âge de 79 ans suite à une crise cardiaque, se dérouleront aujourd’hui, au cimetière d’El Alia, après la prière du Dhor. Les citoyens auront la possibilité de lui rendre un dernier hommage au Palais du peuple, durant toute la matinée. Suite à quoi le char funéraire, transportant la dépouille mortelle du défunt entamera à partir de midi son itinéraire, remontant la place Addis-Abeba, passant par la place du 1er Mai, pour finalement emprunter l’avenue de l’ ALN et rejoindre le cimetière d’El Alia. Une présence massive des citoyens est attendue sur le parcours du cortège pour accompagner le général de corps d’armée vers sa dernière demeure. L’ultime hommage des autorités civiles et militaires du pays, lui sera rendu lors de l’oraison funèbre, qui sera certainement lue par l’un de ses proches. Un détachement de l’ANP lui rendra les honneurs.
Il faut dire que l’émotion qu’a suscitée son décès au sein de la population a été grande. Les citoyens des quatre coins du territoire national ont manifesté leur tristesse et leur sympathie à la famille du défunt, mais également à l’institution militaire. Dans les wilayas où un livre de condoléances a été ouvert à l’intention des citoyens, ces derniers étaient nombreux à se rendre aux sièges des Régions militaires pour présenter leurs condoléances aux camarades du défunt. L’élan de sympathie qui a pris des allures très importantes, a même été constaté à la Foire de la production nationale qui se tient à la Safex où des visiteurs étaient venus spontanément présenter leurs sincères condoléances aux militaires présents dans les stands des entreprises rattachées à l’Armée nationale populaire.
Les hommages et les adieux de simples citoyens, comme de responsables politiques, relayés par les chaînes de télévision, ou sur les réseaux sociaux, témoignent d’une gratitude certaine envers le défunt général de corps d’armée, décédé en remplissant son devoir national, dans une conjoncture des plus complexes qu’a connue le pays. Et pour cause, les dernières semaines de la vie du général de corps d’armée furent chargées de tension et de combat sans relâche, pour mener l’Algérie, comme il l’a souvent répété dans ses discours, en dehors de la zone de danger. En plus de l’impératif de contribuer à la lourde tâche de mener le processus électoral à son terme et conférer la légitimité constitutionnelle au pays, à travers l’élection d’un président, le défunt chef d’état-major de l’ANP, a eu à faire face aux attaques de certaines officines de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
Cela en sus des « opérations » sournoises relevant d’agendas étrangers, pour lesquels le maintien dans le chaos de l’Algérie, et son errance dans la clandestinité constitutionnelle, ne pouvaient que susciter les plus grandes convoitises. Mais la tâche était plus ardue, dans la mesure où, en plus de la gestion de la situation aux frontières et le déploiement des troupes pour sécuriser le pays, il va sans dire que durant ses mois de discorde, le chef d’état-major de l’ANP, et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, a eu la lourde responsabilité de veiller à la sécurité des citoyens, notamment lors des manifestations, ou l’accompagnement des forces de l’ordre, pour encadrer le Mouvement populaire et éviter les dérapages et les affrontements, qui auraient entaché l’aspect pacifique et hautement civique.
C’est donc, en glorieux chef militaire que le chef d’état-major aura tiré sa révérence, après avoir accompli l’une des plus importantes missions de sa carrière, après sa participation à la libération du pays. Cette mission a consisté à protéger, comme il l’avait promis, le pays et le peuple de toute tentative de division, ou d’atteinte à son unité et sa souveraineté, d’accompagner la contestation populaire dans ses positions et de mettre l’Algérie sur les rails de la démocratie. Il laisse derrière lui une Algérie, hors de danger certes, car le peuple algérien est désormais conscient des menaces qui l’entourent et entourent sa patrie. Il est conscient de la valeur de l’unité nationale.
Les Algériens accompagneront demain à sa dernière demeure, un digne fils de la patrie. 

De Quoi j'me Mêle

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