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Élevage

Un créneau en résurrection

«L’alimentation pour lapin est disponible en Algérie, mais son prix reste élevé, oscillant entre 4500 et 4600 DA le kilogramme», déplore-t-on.

Les pays développés disposent d’une variété de leurs productions qui reposent sur les métiers appelés petits jobs dans les pays sous- développés. À l’instar des professions porteuses, l’élevage constitue l’un des premiers secteurs offrant l’aisance financière de par la rapidité de la commercialisation des animaux concernés, d’autant plus que ces animaux, tant demandés sur le marché, ne nécessitent pas tant d’années d’élevage. C’est le cas du lapin qui exige, certes, des espaces pour son élevage, mais sans trop de tracasseries. Plus que jamais, diversifier la production de la chair animalière destinée à la consommation s’impose, d’autant plus que les éleveurs ont affiché leur ferme détermination. C’est du moins l’avis des responsables de l’association nationale «Nouvelle génération» des éleveurs de lapins d’Algérie. Celle-ci mise énormément sur les foires agricoles pour donner une impulsion à la cuniculture et l’élargir à travers l’ensemble des wilayas du pays, dans le but de diversifier le marché des viandes blanches. Un tel plaidoyer a été tenu par le président de cette association, Madjid Bouheddoun, indiquant que dans le cadre de «la 5ème édition du Salon international de l’agriculture, qui se poursuit à Oran, l’un des objectifs recherchés est de donner une impulsion à l’élevage de lapins, qui a connu un recul à cause d’un certain nombre de problèmes liés notamment au manque de médicaments, à la commercialisation et à la cherté des aliments nécessaires pour ce type d’animaux domestiques». plaider pour un tel projet est partagé par l’ensemble des acteurs en relation avec ce secteur qui, par là-même, font état de «l’alimentation pour lapin qui est disponible en Algérie, mais dont le prix, reste élevé oscillant entre 4500 et 4600 DA le kilogramme». Plus que jamais, la baisse des prix constitue le fer de lance des responsables de cette association qui affirment que «cet état de fait nécessite une initiative pour faire baisser ce prix, qui pèse énormément sur les épaules de l’élevage». Dans le tas, ils attirent l’attention sur l’intérêt manifeste d’opérateurs pour ce créneau, en témoigne le dénombrement de 10 unités spécialisées dans la fabrication des aliments, alors que leur nombre ne dépassait pas une unité en 2006. En plus du renchérissement des prix de cette matière importante dans l’élevage des lapins, le prix de sa viande reste élevé sur le marché, tant il est vrai qu’il varie entre 900 et 1 000DA/ kg chez les bouchers, alors que le prix du lapin vivant, dont le poids se situe entre 1 et 3 kilogrammes varie entre 360 et 400 DA, selon le président de cette association, éleveur de lapins dans la région de Tigzirt, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Cette association compte 10 adhérents en son sein. Ils sont tous issus de différentes wilayas du pays. «Elle entend participer à différents événements à caractère agricole et organiser des séances de dégustation, et ce, pour promouvoir la culture de la consommation de la viande de lapin, qui n’est pas assez répandue en Algérie», a souligné son président attestant que «la viande de lapin est riche en vitamines et protéines animales et occupe la deuxième place, après le poisson». Toujours dans le cadre du développement de cette filière en Algérie, cette association aspire à ce que ce genre d’activités agricoles soit maintenu de manière pérenne. En juillet dernier, l’association a pris une initiative en procédant à la signature de conventions avec l’Institut technique d’élevage de Baba Ali, à Alger, pour disposer d’éleveurs de lapins pour la conduite des espèces algériennes, dont notamment celle connue sous le label «Itlaf 2006» et sa reproduction, selon son président. Cette variété est considérée comme la meilleure en Algérie car elle dispose d’une grande immunité et résiste aux conditions les plus difficiles, s’adapte facilement aux spécificités locales et se distingue par la rapidité dans la reproduction, a fait savoir la même source, qui fait observer que l’élevage de cette variété de lapins a prouvé sa réussite. La rencontre d’Oran a servi de tribune dans laquelle 50 exposants prennent part à la 5e édition du Salon international de l’agriculture Agribio 2020 ouverte mercredi au Centre des conventions d’Oran. Ce rendez-vous économique vise à mettre en valeur les atouts du secteur agricole en Algérie et faire montre des compétences des professionnels dans diverses filières agricoles, dont le machinisme, l’irrigation agricole, les produits phytosanitaires et vétérinaires, en plus de permettre aux exposants de promouvoir et commercialiser leurs produits.

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