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Il a été réalisé pour booster l’agriculture à Ouaguenoun

Un barrage cherche agriculteurs

Le déclin de l’agriculture est général sur toute cette plaine. Même dans le versant ouest, à Makouda, les plaines fertiles ne sont pas optimisées.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il n'en demeure pas moins que c'est une réalité palpable et visible quotidiennement sur le terrain. Dans la commune de Ouaguenoun, un barrage destiné à l'irrigation agricole demeure tout le long de l'année rempli, mais non utilisé. Le taux d'utilisation de l'eau de cette infrastructure, destinée initialement, justement à l'agriculture, ne dépasse pas les 1%.
Le barrage se trouve dans la localité de Djebla, village agricole par vocation né dans les années 60 et 70. De l'activité agricole des années d'or du secteur, il ne reste que quelques petits éleveurs reconvertis. Après le déclin des cultures maraîchères et céréalières dans la région, beaucoup se sont reconvertis à d'autres attractions comme le commerce. Une petite proportion, attachée à sa vocation, s'est transformée en éleveurs bovins et la production laitière. Leur terres, autrefois vertes de blé, est restée toujours verte, mais de fourrage pour l'alimentation de bétail.
Cette activité utilise peu d'eau d'irrigation ce qui fait que le potentiel du barrage n'est pas utilisé et l'eau reste donc dans le barrage. La situation dure toutes les saisons et même durant la saison estivale, le barrage est toujours bien rempli. Les seuls utilisateurs sont des gens qui remplissent des citernes qui pour son bétail qui pour l'utilisation ménagère. Aucun signe d'activité agricole dans les parages à l'exception de quelques parcelles qui ne consomment qu'une infime partie du volume. Pourtant, la région située dans une plaine qui s'étend jusqu'à la wilaya de Boumerdès, où commence la Mitidja, peut assurer une agriculture très développée. Les terres cultivables s'étendent sur des milliers d'hectares, mais tout ce potentiel souffre d'absence de politique de développement au niveau local. Il a été constaté, ces dernières décennies, l'absence de volonté de remettre l'agriculture sur les rails. Après des années d'or du secteur dans les années 70, le déclin a été enclenché durant la décennie 80. Et il se poursuit encore devant les yeux des élus locaux.
Pour l'histoire, ce barrage, construit en 1967 dans le cadre de la politique agricole lancée à l'époque, couvre les besoins de toute la région de la plaine de Ouaguenoun qui s'étend jusqu'à Tamda. Après la fin de l'ère de la révolution agraire, les agriculteurs n'ont pas reçu les aides nécessaires pour rester en plein essor par leurs propres moyens.
Enfin, il est à noter que le déclin de l'agriculture est général sur toute cette plaine. Même dans le versant ouest, à Makouda, la partie basse composée de plaines fertiles n'est pas optimisée malgré la profusion de retenues collinaires capables de couvrir les besoin en irrigation. Faute de politique agricole et de planification, les quelques agriculteurs encore en activité se spécialisent dans la culture de la pastèque et le melon négligeant toute autre sorte d'agriculture. L'activité se concentre durant les mois estivaux consommant des quantités énormes d'eau pour seulement de la pastèque et du melon.

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