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TIZI OUZOU

Un an de manifestations

Des milliers de citoyennes et de citoyens sont descendus dans la rue dans la ville de Tizi Ouzou, hier vendredi, pour célébrer le premier anniversaire de la révolte du 22 février 2019 qui a permis à l’Algérie d’être sauvée des griffes d’une bande qui a failli précipiter la nation dans un véritable gouffre sans fin. L’heure était donc hier à la fête dans la ville de Tizi Ouzou. C’est un rendez-vous particulier qui a eu lieu dans la ville de Tizi Ouzou où les manifestants ont cette fois-ci encore marché dans un cadre bien organisé, respectueux et pacifique. Des familles entières se sont déversées sur la ville des Genêts. Une partie des manifestants était munie de drapeaux algériens alors que d’autres marcheurs avaient brandi l’emblème culturel amazigh.
Des portraits des martyrs de la démocratie étaient également déployés par centaines à l’instar de celui du rebelle Matoub Lounès qui revient chaque vendredi et mardi, mais aussi ceux de Nabila Djahnine, militante féministe assassinée dans la ville de Tizi Ouzou en février 1995. Un vibrant hommage a été d’ailleurs rendu à cette martyre de la démocratie ainsi qu’à tant d’autres à l’occasion de la marche-anniversaire d’hier. Les manifestants se sont d’abord rassemblés devant le portail d’accès principal au campus universitaire de Hasnaoua avant de s’ébranler comme un seul homme vers le boulevard Lamali-Ahmed puis vers le boulevard Abane-Ramdane avant d’aboutir à la rue Larbi-Ben-Mhidi. Tout au long du trajet parcouru par les milliers de manifestants, ces derniers ont scandé une infinité de slogans, tous convergeant en faveur de la construction d’une Algérie nouvelle basée sur la justice sociale, sur les droits de l’homme, la séparation des pouvoirs, la liberté et l’émancipation de la femme, l’égalité entre les hommes et les femmes et où la langue et culture amazighes auront toute leur place à l’instar des autres composantes de l’identité nationale. Ce qui a caractérisé la marche d’hier, ce sont les airs de fête qui ont été exécutés par les manifestants. Une marche où les slogans ont, dans leur majorité, été déclamés sous forme de chants, bâtis sur des airs musicaux rythmés. Ce qui a conféré à cette énième marche un charme particulier et festif. Une fois parvenus devant le carrefour Matoub-Lounès, les manifestantes et les manifestants se sont dispersés dans le calme.

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