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Béjaïa

Trois activistes du Hirak libérés

Le juge n'a pas retenu les peines d'emprisonnement requises contre eux, lors du procès.

Yanis Adjlia, Touati Merzouk et Amar Berri, trois activistes de Béjaïa, ont été condamnés, hier, à 100000 DA d'amende chacun. Le juge n'a pas retenu les peines d'emprisonnement requises, la semaine dernière par le procureur près le tribunal de Béjaïa. Il n'a été retenu contre eux que le chef d'inculpation outrage à corps constitué, selon un avocat membre du collectif de défense, Me Salem Kharti, précisant qu'«ils ont été disculpés des autres accusations retenues à leur encontre, à savoir «incitation à attroupement armé, distribution de tracts portant atteinte à l'unité nationale et avoir exposé au danger la santé d'autrui, durant le confinement».
Merzoug Touati,Yanis Adjlia et Amar Berri ont donc été libérés par le tribunal correctionnel de Béjaïa. Le verdict est tombé hier matin après sa mise en délibéré, il y a une semaine. Ils ont été accueillis par une foule nombreuse, devant le pénitencier d'Oued Ghir. Il est utile de rappeler que les trois activistes ont été arrêtés dans la sillage de la marche avortée du vendredi 12 juin avec d'autres activistes, qui ont été libérés, quant à eux, dans la même journée ou le lendemain. Placés sous mandat de dépôt après leur comparution directe, leur procès a d'abord été renvoyé au 17 juin au 2 juillet. Merzoug Touati, qui a déjà eu à séjourner en prison, était poursuivi pour «incitation à attroupement, publication et distribution de tracts pouvant porter atteinte à l'unité nationale et mise en danger de la vie d'autrui, durant la période du confinement». Il travaillait lors de son arrestation, pour un site électronique. Yanis Adjlia, connu, avant le Hirak, pour ses activités au sein de l'association pour la défense et l'information des consommateurs, répondait aux chefs d'inculpation liés à l'«incitation à attroupement non armé, publication pouvant porter atteinte à l'intérêt national et mise en danger de la vie d'autrui durant la période du confinement».
Amar Berri est poursuivi pour les mêmes griefs, avec en plus celui d'«atteinte à la personne du président de la République, à corps constitué, incitation à attroupement non armé et mise en danger de la vie d'autrui, durant la période du confinement».
Le procureur de la République avait requis, contre eux, le 2 juillet dernier, «trois années de prison et 200000 dinars d'amende».

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