{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

De retour de Berlin

Tebboune marque des points

Les Algériens voient dans le respect qu’inspire l’Algérie au plan diplomatique, un réel motif de satisfaction.

Cela fait plus de 6 ans que les Algériens n’avaient pas vu leur président prendre part à un sommet international. De fait, ils ont scruté les images retransmises par les chaînes de télévision du monde. Les chaînes nationales qui n’ont pas manqué de diffuser en boucle l’arrivée du président de la République au siège de la chancellerie allemande, la poignée de main entre lui et Vladimir Poutine et le tête-à-tête avec Recep Tayyip Erdogan, donnaient, en fait des images, encore inédites, il y a quelques semaines seulement. La conférence de Berlin a réconcilié les Algériens avec les rendez-vous internationaux où la voix de leur pays est audible.
Les images faisaient d’autant plus plaisir que l’on sentait bien que la présence de l’Algérie à Berlin ne relevait pas de la figuration.
Cette mission diplomatique était certes, importante, voire stratégique pour des raisons politique et sécuritaire. L’opinion nationale n’ignore pas cet aspect des choses, mais il y a également dans ce retour de l’Algérie sur le devant de la scène régionale un début de réconciliation entre les citoyens et l’institution présidentielle. Il faut dire que les Algériens voient dans le respect qu’inspire l’Algérie au plan diplomatique, un réel motif de satisfaction, voire la confirmation de la justesse de l’option du retour à la légalité constitutionnelle à travers l’élection présidentielle du 12 décembre dernier.
De fait, la présidentielle a donné à l’Algérie l’opportunité de reprendre son rôle de puissance régionale à l’occasion de la conférence de Berlin. C’est là un acquis appréciable pour l’Etat, mais également pour le président de la République qui, en plus d’avoir replacé le pays dans sa zone d’influence géostratégique, marque de précieux points auprès de l’opinion locale. En effet, les citoyens qui évaluent l’action du chef de l’Etat dans sa globalité, constatent que sa seule présence à Berlin améliore considérablement l’image du pays. Et il faut bien reconnaître que l’une des principales raisons de l’émergence du Mouvement populaire du 22 février 2019, était justement l’absence trop prolongée de l’ancien président de la République. En démontrant, images à l’appui, tout l’intérêt de la dernière présidentielle, Abdelmadjid Tebboune s’apprécie considérablement aux yeux des Algériens. Faut-il souligner au passage, l’hommage qu’il a rendu aux 12 victimes de l’accident de la circulation à El Oued, à partir de Berlin.
L’Algérie revient au-devant de la scène internationale, mais pas que, puisque les Algériens aussi auront été d’une manière ou d’une autre, à l’honneur. Il faut dire que le même président qui, dans un Conseil des ministres a déploré des décès par asphyxie au monoxyde de carbone, apporte la preuve de sa proximité avec le peuple. L’opposition peut qualifier ce genre de postures de populiste, mais il n’en demeure pas moins que les Algériens ont failli perdre l’habitude d’entendre leur président parler de leur quotidien et s’émouvoir des malheurs qui peuvent leur arriver. La rupture avec la communication par communiqués est un signe qui milite en faveur d’un regain de popularité «naturelle» en faveur du président Tebboune. Ce dernier qui avait promis de concentrer l’essentiel de ses déplacements à l’intérieur du pays, mais qui a dû réserver sa première mission à l’étranger, n’a rien perdu de son crédit, bien au contraire. En représentant le pays dans la conférence de Berlin, il a donné du sens à la voix de l’Algérie et il est entendu que dans un futur proche, sa cote d’amour auprès des Algériens ne pourra que progresser.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours