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Bénéficiaire des aides du Ramadhan à Bouira

Suspicion autour des listes

L’Assemblée populaire communale de Bouira ne s’est pas donné la peine d’actualiser ses listes.

L'opacité qui aura prévalu dans l'élaboration des listes de bénéficiaires des aides du Ramadhan, habituellement désignées par le couffin du Ramadhan, laisse libre court à des commentaires et des accusations. Ils sont des milliers à crier au scandale et accusent l'APC de les avoir une nouvelle fois lésés dans leurs droits. « L'année dernière j'ai reçu mon aide, cette année rien. Est-ce que ça veut dire que je suis devenu riche. Je suis toujours le chômeur qui fait des petits métiers pour nourrir mes enfants et mon épouse» nous confie Hamid, un habitant de la cité des 1100 Logements.
Comme chacun le sait le président de la république a décrété une aide d'une valeur de 10 000 DA aux personnes touchées directement par le confinement obligatoire et la guerre contre la prorogation du virus Covid-19. Quand nous avons essayé d'avoir des informations sur la procédure, on a été confronté à des réponses du genre «il n'y a rien jusqu'à présent» «on n'a rien reçu»... Dernièrement, ils étaient une cinquantaine de citoyens à venir se renseigner, mais le siège de l'APC était tout bêtement fermé et personne ne répondait au téléphone. La prime de Ramadhan, habituellement fixée à 6000 DA est passée à 10 000 DA nous apprend une source proche de l'Assemblée populaire communale.
Maintenant que le Ramadhan est entamé, nos sources parlent de centaines de pauvres et de nécessiteux qui n'auraient rien reçu. L'élaboration à l'avance de la liste exclut automatiquement toutes les personnes victimes du confinement et l'instauration de l'état actuel des choses. Même parmi les anciens bénéficiaires du couffin du Ramadhan, ils sont nombreux à avoir été éjectés sans aucun motif et justification. En l'état actuel des choses, une enquête est nécessaire pour déterminer les conditions d'élaboration de la liste des bénéficiaires, celle-ci doit être publiquement affichée pour permettre à tout le monde de savoir qui est réellement dans la nécessité et qui ne l'est pas.
Une chose est toutefois certaine, l'Assemblée populaire communale de Bouira ne s'est pas donné la peine d'actualiser ses listes. Le secret et l'empressement à clôturer l'opération laissent place à des suspicions autour de ces listes sur lesquelles figureraient des personnes plutôt aisées et travaillant dans les services de la commune. Si cela venait à se confirmer, une enquête et des sanctions doivent être prononcées contre les responsables qui n'ont pas adhéré à la décision du président de la République.

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