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Le wali de Annaba a la main lourde

Suspensions en série de maires

Les suspensions se suivent et se ressemblent dans les mairies de la wilaya de Annaba, où les P/APC sont épinglés pour diverses raisons.

Des présidents d’Assemblées populaires communales restés des années durant, hors de portée de la justice, sont, depuis l’avènement du Mouvement populaire du 22 février 2019, rattrapés par leurs agissements. Situation mise au-devant de la scène par le malaise vécu par les administrés de leurs circonscriptions.
Faisant l’objet de poursuites judiciaires, pas moins de deux présidents d’APC ont été l’objet de mesure conservatoire par le chef de l’exécutif de Annaba. Il s’agit des P/APC d’El Hadjar et d’El Bouni. Bien que la communication de l’information soit censée être à la charge de la cellule de communication de la wilaya, cette dernière est depuis quelques jours, «hors connexion», néanmoins, ces suspensions vérifiées auprès de sources en charge des dossiers, se sont aussitôt répandues comme une traînée de poudre. Car, de mémoire de Annabi, jamais autant de poursuites judiciaires n’ont été engagées à l’encontre de présidents d’APC.
La liste reste ouverte pour les communes de Aïn El Beïda, Oued Laneb, El Eulma et bien d’autres, à qui l’on reproche la gestion cahotique.
Ces Hôtels de ville verrouillés par les populations revendiquant le départ de ces responsables, en raison des dépassements et de la défaillance dans la prise en charge de leurs affaires.
Outre cela, les conflits d’intérêt entre les élus au sein du même conseil, étaient et sont encore à l’origine du blocage de plusieurs autres Assemblées populaires communales. Cette interférence d’intérêts a de tous temps été à l’origine de la guerre interne au sein des conseils municipaux.
Un fait à l’origine de la léthargie, du laxisme et surtout de l’indifférence, eu égard au développement des communes. Ce dernier, dont l’impact a eu des répercussions directes sur le quotidien des populations. Ceux-là qui, aujourd’hui, crient leur ras-le-bol, de ce qu’ils qualifient de pourrissement et de dépassements démesurés, dans la gestion de leurs affaires.
Issus de la même formation politique, le dénominateur commun entre ces P/APC, épinglés à plus d’un titre, est qu’ils sont d’obédience FLN.
Force est de constater que 11 conseils municipaux, sur 12 de la wilaya de Annaba, sont sous la dominance majoritaire des membres du vieux parti… ce qui préconise à d’éventuelles tensions, notamment en ces temps de crise.
Ces derniers, alimentés par une palette de revendications, dont le logement rural, l’éclairage public et l’amélioration du cadre de vie de ces administrés. Ces facteurs et bien d’autres sont à l’origine du climat houleux caractérisant plusieurs communes de la wilaya de Annaba.

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