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Béjaïa

Sous une pluie battante

La mobilisation était encore hier au rendez-vous à Béjaïa. En dépit d’une pluie battante, d’un vent violent et du froid, les citoyens, venus des quatre coins de la wilaya, ont tenu à prendre part au 38e rendez-vous du genre, qui s’inscrit dans le cadre du Mouvement national pour le changement né le 22 févier dernier. La détermination était encore plus réelle, en réponse à ce qui était considéré, hier, comme une volonté d’apeurer les marcheurs, allusion à l’information qui a circulé en boucle sur l’intervention des services de sécurité, pour exploser un colis suspect la veille, au niveau de l’entrée d’une école primaire près de la gare routière.
«Nous resterons mobilisés advienne que pourra», affirmaient avec détermination les marcheurs, qui, hier, on crié à tue-tête leur colère contre le non-respect de leur volonté et la non-concrétisation de leurs rêves exprimés dans la rue depuis bientôt neuf mois. De l’esplanade de la Maison de la culture Taos Amrouche jusqu’à la place Saïd-Mekbel puis au siège du tribunal de Béjaïa en passant par la wilaya, la procession faite d’hommes de femmes et d’enfants, jeunes et moins jeunes, a fait montre de sa détermination à faire partir le système et tous ceux qui le symbolisent, pour enfin aboutir à la levée des pressions judiciaires, la libération des détenus d’opinion, l’annulation de la loi sur les hydrocarbures et enfin le rejet de la présidentielle prévue pour la 12 décembre prochain. «Notre combat pacifique s’inscrit dans la durée et ne s’arrêtera pas après un si beau long chemin», affirmaient unanimement les marcheurs interrogés hier en marge de cette manifestation. Des manifestants qui se sont particulièrement élevés contre la loi sur les hydrocarbures qui, a elle seule, a fait l’objet d’un slogan scandé sans relâche.Une transition démocratique dirigée par de nouvelles personnalités crédibles reste aussi la solution la plus partagée en opposition avec la tenue d’une présidentielle dont les candidats ne sont autres que les symboles d’un système qui a ruiné le pays et fait l’objet de rejet depuis le 22 février. Même si le nombre de participants à cette manifestation n’était pas aussi important que vendredi dernier, qui avait coïncidé avec la célébration du 1er-Novembre, il n‘en demeure pas moins que Béjaïa était au rendez-vous.

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