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Profusion des marchés à bestiaux clandestins

Seulement 22 lieux de vente sont légaux

Les services vétérinaires de la direction de l'agriculture ont désigné cette année 22 lieux de vente aménagés, avec toutes les conditions de sécurité nécessaires.
Les mêmes services ont déterminé le nombre de vendeurs qui peuvent y avoir accès, afin de rendre possible le respect des conditions sanitaires exigées en cette période marquée par la pandémie de Covid-19.
Dans le même sillage, la direction concernée fait savoir que des commissions sanitaires existent dans chaque daïra.
Des structures où travaillent des représentants de la DSA, des médecins vétérinaires et des responsables des services de sécurité.
En fait, malgré les dispositions prises pour le bon déroulement des opérations de vente des moutons, il n'en demeure pas moins que tout indique que les choses ne sont pas, pour autant si simples avec l'avènement de la pandémie de Covid-19. Pour les pouvoirs publics, comme pour les services concernés, la situation n'est pas facile à gérer.
Une visite aux marchés à bestiaux montre, si besoin est que les gestes barrières ne peuvent pas être respectés et prétendre le contraire c'est faire fi de toute logique.
Des rassemblements sont observés sans bavettes ni distanciation sociale.
Les réflexes d'achat et de vente imposent le rapprochement entre individus et les responsables qui prétendent vouloir faire respecter ces mesures, ignorent totalement la réalité du terrain.
Par ailleurs, il est rappelé que tout au long de la semaine écoulée, les décisions de fermeture des marchés à bestiaux se sont succédé à un rythme effréné.
À Iferhounène, puis à Azazga, ensuite à Aïn El Hammam, les responsables, au niveau de ces communes, ont préféré carrément fermer les marchés pour éviter le contact entre personnes. Sur un marché, il est en effet presque impossible d'observer les gestes barrières. Et c'est d'ailleurs ce que l'on constate sur tous les marchés encore ouverts.
L'unique moyen d'éviter la contamination et la propagation, dans ces espaces destinés aux regroupements, est de les rendre inaccessibles, par une décision de fermeture. L'avis est partagé par de nombreux médecins et responsables ainsi que des citoyens qui ont l'habitude de s'y rendre.
D'ailleurs, de nombreux citoyens préfèrent acheter le mouton sur les lieux de vente informels.
Des lieux qui ne sont jamais investis par les services concernés. Des citoyens s'interrogent pourquoi les pouvoirs publics tolèrent l'existence de ces marchés informels, tout en ouvrant des lieux de vente légaux.

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