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Annaba

Seule la rupture avec l’ancien système…

Le Mouvement populaire a repris les mêmes slogans appelant à la rupture avec l’ancien système et au départ de tous ses symboles. Les manifestants ont scandé des slogans appelant notamment au départ de toutes les figures de l’ancien régime. Les Hirakistes ont également réclamé la libération de tous les manifestants arrêtés depuis le début du Hirak.
Ainsi, sans démordre des revendications initiales, les manifestants ont une fois de plus réitéré leurs revendications. Celles-ci, qui se présentent telle une plate-forme de doléances, ne peuvent faire l’objet d’aucune négociation. On entendait «makanech intikhabet maâ el issabet», «libérez Bouregaâ», «dawla madanya machi askariya» ou encore «on en a marre de houkm el jiniralet» et «libérez l’Algérie». La marche était entrecoupée des propos d’un manifestant orateur. Ce dernier, que la masse populaire suivait au mot, a signifié que «Bensalah et Bedoui doivent partir», et d’ajouter : «Tous ceux qui ont œuvré à faire perpétrer le système bouteflikiste doivent dégager». L’orateur a rappelé aux manifestants que le FLN et le RND doivent aussi dégager. Il faut dire que chaque semaine, le plafond des revendications augmente. Pour cette semaine, les Annabis ont appelé le corps des magistrats à manifester : «Ya koudhat, Ya koudhat matkhafouch, okhrjou jibou el hourya», ont crié les manifestants. «Ya el khawana yawe chaâb igoul dégage». Les manifestants ont parcouru pacifiquement le Cours de la révolution, observant, à chaque fois un rassemblement au niveau de la place du 1er-Novembre, rappelant à travers les solgans fétiches du Hirak «djeich chaâb khawa khawa» et «lyed felyed we el jazairine khawa khawa». Arborant l’emblème national, les manifestants entonnaient en chœur l’hymne national et des chants patriotiques, reprenant les slogans habituels appelant à l’indépendance, la démocratie et l’Etat de droit. Au fur et à mesure que le temps passait, les rangs des manifestants grossissaient, avec le flux des Hirakistes qui arrivaient des quatre coins de la wilaya. Chaque fois, c’est un autre lot de slogans qui retentit de telle ou de telle foule en furie, mais l’unanimité était pour le changement et le départ de tous les relais du système de Bouteflika. Tout en mettant l’institution militaire devant ses engagements et ses responsabilités, les Hirakistes ont scandé : «Echaâb yourid el istiklel», «awjai awjai el issiyane el madani» et «silmiya silmiya ya Dzaïr hata njibou el houriya ya bladi» pouvait-on entendre entre autres. 

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