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Investissements étrangers

Rezig en appelle aux hommes d'affaires arabes

La suppression de la règle des 51/49% et la limitation seulement à des secteurs déterminés, sont encourageantes.

S'exprimant dans un entretien accordé au journal saoudien Erriadh, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a invité les hommes d'affaires arabes à venir investir en Algérie, qui offre désormais des opportunités prometteuses suite à la levée de tous les obstacles, notamment la suppression de la règle des 51/49% de la loi sur les investissements et sa limitation seulement à des secteurs déterminés.
Il a souligné que «l'Algérie nouvelle les invite, aujourd'hui, à venir investir en Algérie après que nous avons réuni toutes les conditions et avons écarté toutes les embûches et tous les obstacles».
De par sa position géographique et son étendue en Afrique, l'Algérie demeure la porte sûre du marché africain, notamment après son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui l'érigera en grand débouché du commerce africain, a assuré Rezig. Le produit algéro-saoudien ou tout autre produit algéro-arabe, aura la priorité en matière d'accès aux marchés africains, a fait savoir le ministre qui souligne que le secteur du commerce fait face aujourd'hui à plusieurs défis économiques qui appellent à l'intensification des programmes de développement que le président de la République a tenu à engager, en vue de soutenir et promouvoir l'économie nationale, consacrer un socle solide pour le progrès et le développement local, mettre en place de nouveaux mécanismes dans le secteur du commerce, reposant sur la rationalisation des importations et la diversification des exportations.
Il soutiendra que l'Algérie dispose de plusieurs produits industriels de haute qualité et de produits agricoles hors saison. Elle tend à les vulgariser, les promouvoir dans les marchés mondiaux et à développer les échanges commerciaux avec ses partenaires.
Selon lui, l'Algérie ambitionne d'ouvrir la porte à l'investissement, notamment dans les industries agroalimentaires, manufacturières et le reste des secteurs non stratégiques, pour les frères arabes et saoudiens en particulier. Il citera le tourisme, l'énergie solaire, l'industrie papetière, les produits médicaux, les services informatiques, l'agriculture, les industries agroalimentaires et les grandes surfaces commerciales.
Bien que l'investissement saoudien en Algérie ait suivi une courbe ascendante depuis des années, la valeur de ces investissements ne dépasse néanmoins pas 1,5 milliard USD dans des secteurs comme le tourisme, l'habitat, la santé, la pétrochimie, les médicaments et l'agroalimentaire, a regretté le premier responsable du secteur du commerce. Evoquant le projet du Groupe laitier saoudien «Almarai» en Algérie, le ministre a indiqué que la relance de ce projet d'investissement était tributaire d'une conviction économique pure, selon le principe «gagnant-gagnant» pour les deux parties. Il a rappelé que cet investissement étranger direct (IDE) en matière de lait, permettra la réduction de la facture d'importation de la matière première et la création de nombreux postes d'emploi.En revanche, la partie saoudienne trouvera, note le ministre, un marché local de 45 millions de consommateurs ainsi qu'un marché africain de 1,2 milliard d'individus, sans parler de l'accès aux marchés européens.Concernant les opérations d'export vers les pays arabes, le ministre du Commerce a convenu qu'elles sont encore modestes et ne reflètent pas les capacités réelles du pays, notamment dans le domaine des fruits et légumes, un secteur qui travaille actuellement pour soutenir et encadrer les initiatives des exportateurs et les accompagner, afin de promouvoir les exportations.

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