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Importation de véhicules neufs sans limite de quota

Retour aux factures douloureuses

Les opérations d’importation seront soumises à des taxes. Chaque concessionnaire importera en fonction de ses capacités financières.

«Les pouvoirs publics sont dans l'obligation de revenir à l'importation de véhicules neufs, en plus des voitures d'occasion (autorisée par la loi de finances initiale), en vue de répondre à la demande du marché jusqu'à l'entrée en production effective des nouvelles usines.
Les opérations d'importation seront soumises à des taxes fixées par le Plfc et donc chaque concessionnaire importera en fonction de ses capacités financières sans limitation de quota, et ce, dans le but d'éviter la résurgence de certaines pratiques suspectes en matière de distribution de quotas». C'est ce qu'a déclaré hier, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, indiquant que «le gouvernement s'attelle à l'élaboration d'une nouvelle stratégie visant à asseoir une véritable industrie nationale automobile en Algérie, mais les résultats ne se verront que dans trois années à peu près».
Une stratégie qui, certes, répond aux attentes des consommateurs et qui met un terme à l'anarchie et aux malversations qui existaient dans la distribution des quotas pour l'instant, dans la mesure où l'acte d'importer est libéré au même titre que celui d'exporter, et permettra aux concessionnaires d'importer sans limites et selon leurs capacités financières, le volume de véhicules neufs. Si dans un premier temps, cette mesure semble appropriée pour la conjoncture, il n'en demeure pas moins qu'aux yeux des observateurs, elle soulève de fortes interrogations. Est-ce que ce retour à l'importation sans limite de véhicules neufs, n'impose pas également une exposition à une saignée des réserves de change? Les expériences précédentes ont démontré que dans ces dispositions, les importations peuvent exploser sous les effets de l'engouement massif qui peut suivre, et risquent d'engendrer des conséquences importantes sur la facture des importations, qui peut se chiffrer à plusieurs milliards de dollars. Il faut dire que si ce scénario venait à se réaliser, les résultats seraient hautement néfastes pour la relance de l'économie nationale, qui se débat justement pour réduire la facture des importations, dans le but de protéger la production nationale.
C'est donc une stratégie qui pourrait également s'avérer une porte ouverte vers la grande spéculation, du fait que les opérateurs qui jouissent d'une forte trésorerie, n'hésiteront pas à pousser leurs importations au maximum, afin de se prémunir d'un éventuel retour vers les restrictions et assureront de cette façon leur présence sur le marché, à travers la constitution de stocks importants.
Du fait que quelles que soient les taxes qui vont être fixées par la LFC 2020, pour ces transactions, elles ne constitueront certainement pas un frein à ce filon juteux, qui risque de se développer au détriment de la préservation des réserves de change, et du Trésor public

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