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Les citoyens saisis par la frénésie des achats

Razzia sur les marchés

Les stocks sont assurés pour une période de six mois à un an.

Malgré les assurances des associations de consommateurs ou de commerçants, qui n'arrêtent pas d'assurer et de rassurer, que le spectre de la pénurie n'existe pas, le citoyen algérien lambda continue à «ratisser» large pour se procurer des denrées alimentaires que l'on peut conserver à l'image des farines, semoules, légumes secs et autres conserves de fruits et légumes... Les autorités concernées ont même assuré que les stocks existants peuvent assurer un approvisionnement régulier de la population de «six mois à un an». Les commerçants n'en reviennent pas. En dépit des consignes d'évitement des rassemblements, comme les prières dans les mosquées, les rencontres sportives ou politiques...les grandes surfaces ont été littéralement «vidées» en deux jours à peine, voire en quelques heures, par des «hordes» de clients zélés sans respect aucun au «suivant». Des scènes horrifiantes ont parfois éclaté tant la «hantise» possédait cette clientèle particulière inquiète et quelque part «opportuniste». C'est beaucoup, beaucoup... plus que les pénuries que l'Algérien subissait naguère, lui qui cherchait à se procurer une boîte de tomate concentrée un litre d'huile...voire une banane.... Au marché de gros des Eucalyptus, la pomme de terre, ce féculent de base de la majorité des foyers algériens, a atteint le prix de vente en gros d'un kilogramme à 110 DA. Inoui! Que dire des autres fruits et légumes périssables qui n'ont pas pour autant échappé à cette frénésie d'achat incontrôlé tant sur le volet budget que sur le strict minimum qui nécessite une conservation prolongée et adéquate. Cette réaction du consommateur algérien est néfaste à plus d'un titre. Elle perturbe sérieusement l'approvisionnement des marchés, de proximité surtout, dont les tenanciers sont, pour beaucoup d'entre - eux, dépourvus de moyens de transport des marchandises, d'aires de stockage et de fonds «solides» pour leur permettre de se relever, après pareilles perturbations qui ne durent qu'un «moment», certes, mais laissent des points négatifs d'organisation et par là même sur les budgets de fonctionnement qui sont parfois modestes, pour certains.

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