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Ingérence étrangère, ARAV et élection présidentielle

Rabhi s’explique

Pour le porte-parole du gouvernement la présence de cette députée en Algérie est la preuve formelle de l’existence de partis «obscurs» qui complotent contre le pays.

Hassene Rabhi met les points sur les «i» ! Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et ministre de la Culture par intérim est revenu, hier, à Alger, sur les questions qui font l’actualité nationale. Ainsi, il a bien évidemment évoqué la polémique «Mathilde Panot», la députée française qui a participé au Hirak à Béjaïa. Pour lui, la présence de cette députée en Algérie est la preuve formelle de l’existence de partis «obscurs» qui complotent contre le pays. «Les choses sont claires», a-t-il soutenu avant de faire une révélation des plus «fracassantes». Le porte-parole du gouvernement avoue que cette députée a eu des complicités pour s’entrer dans le pays et se rendre à Béjaïa. «Ce sont ces partis obscurs qui ont aidé la députée à entrer sur le territoire national», a-t-il insisté en marge de la 28ème Assemblée générale de l’Alliance des agences de presse méditerranéennes (Aman) à l’hôtel El Aurassi. «Elle est députée en France et non en Algérie, sa participation aux marches en Algérie pourrait être interprétée comme une ingérence étrangère et une atteinte à la souveraineté nationale», a-t-il noté. Néanmoins, il s’est félicité de la réaction de la population algérienne qui, selon ses dires, a répondu à cette députée en réaffirmant son refus de toute ingérence étrangère. «Les Algériens ont envoyé un message fort à tous ceux qui s’amuseraient à s’ingérer dans nos affaires internes», s’est réjoui le ministre. « Le comportement de cette élue française est immoral. On ne permet à personne de toucher à la souveraineté de l’Algérie», a-t-il assuré non sans rappeler que ce n’était pas la première tentative des ennemis de l’Algérie de faire souffler le vent de la «f’itna». «Nous avons combattu à plusieurs reprises ces fauteurs de troubles», a-t-il rassuré avant d’appeler le peuple à la vigilance contre ces «ennemis de l’Algérie». «Les Algériens doivent les pointer du doigt pour les empêcher de sévir de l’anie», a-t-il encore insisté. Le ministre est également revenu sur la présidentielle du 12 décembre prochain, notamment en ce qui concerne l’aspect médiatique. À ce propos, il a fait savoir que l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav) sera mise au service de l’anie. «Des rencontres sont prévues entre les deux afin de définir une stratégie qui permettra une couverture transparente et équitable de cette élection», a-t-il révélé avant de dénoncer les médias qui menacent de boycotter cette joute électorale. «Ils ne veulent pas le bien du pays», a-t-il estimé.

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