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Bouira / Election :

Quelques maires font de la résistance

Plusieurs maires de la région est auraient décidé lors d’une réunion de refuser de participer à l’organisation de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain. Suivant le mot d’ordre lancé depuis la wilaya de Tizi Ouzou par leurs homologues, ces élus de l’ère de la fraude à outrance savent que l’organisation de cette échéance relève de l’Autorité nationale mise en place récemment. Doit-on comprendre par cette décision une volonté d’entraver le vote ? De par son statut, cette commission a un pouvoir sur le chef de daïra, le maire, le secrétaire général de la commune et des personnels y relevant.
Le maire et ses subalternes sont là juste pour mettre les moyens qui, au passage, appartiennent à l’Etat, au service des électeurs.
Ne pas participer reste un choix individuel, entraver l’expression des voix du citoyen est un acte répréhensible.
Le peuple a le droit de dire non et de boycotter l’opération, mais personne au regard de la loi n’a le droit d’interdire ou d’empêcher celui qui veut voter, de le faire.
Ces maires qui, aujourd’hui, parlent d’un vote truqué bien avant son organisation, sont ceux qui, il y a deux années sous le règne de la maffia politico-financière se bousculaient devant les sièges des partis pour une place. Ces maires et la majorité d’entre eux sont décriés par la population qui ne leur accorde aucun crédit.
Ces magistrats communaux, et ce n’est un secret pour personne, ont été triés par l’administration qui avait pignon sur les élections. Combien sont-ils à être poursuivis en justice pour des affaires scabreuses ?
Combien de fois les sièges des APC sont assiégés par des citoyens livrés à leurs sorts respectifs alors que leurs élus pavanent dans les voitures de service et renvoient les solutions d’année en année ?
Au lieu d’appeler au refus de participer à l’organisation de cette élection, ces maires auraient mieux fait de démissionner. Cette option n’arrange pas, surtout qu’il y a un salaire consistant à perdre. Ceux qui, depuis 32 vendredis, sortent exiger le départ du système ont le droit de boycotter, de s’abstenir, mais ceux qui ont géré le pays sous la coupe de Bouteflika, sans mot dire, perdent ce privilège.
La justice qui épure les rangs, finira pas rattraper tous ceux et celles qui ont participé directement ou indirectement au pourrissement dans lequel se débat le pays.

De Quoi j'me Mêle

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