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Les réquisitoires attendus aujourd’hui

Quel sort pour Haddad et ses complices?

La balle est, désormais, dans le camp du procureur qui doit faire son réquisitoire décisif avant la plaidoirie de la défense.

Le procès en appel de l'homme d'affaires Ali Haddad, patron du Groupe Etrhb et ancien président du Forum des chefs d'entreprise, entre dans sa dernière ligne. Condamné, en première instance, à une peine de 18 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions de dinars, avec confiscation de tous ses biens, pour des chefs d'inculpations liés, notamment à la corruption dont l'obtention de plusieurs privilèges immobiliers et bancaires et la conclusion de marchés publics en violation de la législation en vigueur, l'homme d'affaires devra attendre encore pour savoir si sa condamnation sera confirmée. Le jugement sera sûrement mis en délibéré en dépit du fait que les réquisitoires du procureur général près la cour d'Alger sont attendus pour aujourd'hui avant la plaidoirie de la défense. Le verdict de ce procès-fleuve qui se tient depuis le 12 octobre ne devrait pas être rendu aujourd'hui. Mais le principal accusé de ce dossier complexe et technique devrait entendre quelle peine est réclamée à son encontre. Dans ce procès en appel, outre le principal accusé Ali Haddad, sont poursuivis les anciens Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, et d'autres anciens ministres, à savoir Amar Ghoul, Amara Benyounès, Boudjemaa Talai, Youcef Yousfi, Mahdjoub Bedda, Abdelkader Kadi et Abdelghani Zalène.
Pour rappel, au cinquième jour du procès en appel, le juge du siège a parachevé l'audition, par visioconférence, du principal accusé Ali Haddad, qui se trouve à la prison de Tazoult (Batna).
L'ancien président du FCE a, de nouveau, rejeté en bloc, comme l'ont fait précédemmentses coaccusés, toutes les charges retenues contre lui, notamment l'obtention d'indus privilèges, affirmant que tous les marchés et projets d'investissement qu'il avait réalisés ou remportés l'ont été par les voies légales. Dans ces conditions, il y a lieu de se poser la question de savoir comment Ali Haddad, en 20 ans, a eu accès à 457 prêts bancaires destinés à l'investissement, d'une valeur totale de 211 000 milliards de centimes, soit l'équivalent d'environ
18 milliards de dollars. En outre, le groupe a obtenu des concessions dans de nombreux ports d'Algérie et des dizaines de milliers d'hectares de terres pour soi-disant développer l'agriculture, ou encore des parts dans le groupe industriel Fertial.
Concernant le sort des 75 milliards de centimes collectés pour financer la campagne électorale de l'ex-président qui se présentait pour un cinquième mandat, Ali Haddad a nié toute contribution à ce montant.

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