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Sa composante sera dévoilée dans les prochains jours

Quel exécutif pour l’Algérie nouvelle ?

Des jeunes, des femmes, de nouveaux portefeuilles ministériels… À quoi ressembleront les futurs membres de l’Exécutif ? Une chose est sûre: Tebboune réserve des surprises.

Les choses sérieuses vont pouvoir commencer ! Le nouveau chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, va être, ce matin, officiellement intronisé à la tête du pays. Dès sa prise de fonctions, il fera face à son premier grand défi : concocter un «gouvernement tous risques» ! Celui-ci aura la lourde tâche de désamorcer la crise que vit le pays, tout en relançant la machine économique à l’arrêt depuis presque un an. Il devrait prendre des décisions...choc! Elles seraient bien évidemment positives et devrait marquer le début d’une nouvelle ère. Peut-être celle de la IIe République, dont les Algériens qui sortent chaque vendredi à travers le pays. À quoi ressemblera donc le premier gouvernement de l’ère Tebboune ? Deux choses sont certaines : il verra l’apparition de jeunes, et sera composé de compétences nationales. En effet, le nouveau locataire d’El Mouradia a promis, tout au long de sa campagne électorale, de remettre le flambeau à la jeune génération. Il l’a, d’ailleurs, réitéré lors de ses premiers mots à la nation après son élection. «Le peuple algérien sera surpris par la nomination de jeunes ministres ne dépassant pas les 26 et 27 ans dans le futur gouvernement», avait-il indiqué lors d’une conférence de presse, vendredi dernier. Un rajeunissement de l’équipe gouvernementale est donc certain, mais quels seront les postes qu’ils occuperont.
Les secrétaires d’État de retour
Tout porte à croire qu’on verra le retour des secrétaires d’État qui seront dédiés à ces jeunes ministres dans des secteurs clés. Tebboune le candidat avait évoqué cette possibilité lors de ses visites à travers les différentes wilayas du pays. Assisterons-nous à la création de grands ministères qui seront entourés par ces secrétaires d’État ? Un peu comme ce que l’on a vu en France sous la conduite d’Emmanuel Macron qui a composé des gouvernements avec 19 ministres et 10 secrétaires d’État. Ces derniers sont rattachés soit aux grands ministères, soit au Premier ministre directement. Cela n’est pas à exclure avec des jeunes loups qui seront encadrés par leurs aînés. Comme l’a dit ironiquement son porte-parole, Tebboune s’inspirera de la tactique du sélectionneur national, Djamel Belmadi.
La société civile représentée ?
La recette magique du coach nationale est la fouge de la jeunesse et l’expérience des anciens. Une « stratégie » que le driver du gouvernement pourrait mettre en place dans son choix de sélection. Une telle configuration signifiera une réorganisation des portefeuilles ministériels avec une diminution de leur nombre et de nouvelles appellations. Ce qui permettra une meilleure efficience avec des secrétaires d’État qui s’occuperont d’un dossier bien particulier d’un secteur donné. À l’exemple du numérique que l’on sait d’ores et déjà qu’il aura droit à un secrétariat d’État puisque le nouveau président l’a annoncé lors du grand débat télévisé qui avait précédé l’élection.
L’aspect du futur gouvernement semble donc prendre forme, mais qu’en est-il de sa couleur ? «Compétences nationales», n’a cessé de répéter Tebboune le candidat non sans insister sur le rôle important qu’il confiera à la société civile. Ce qui porte à croire que l’on ne verra pas ou peu de ministres avec des casquettes partisanes. Une chose somme toute logique dans un pays qui rejette la classe politique depuis le
22 février dernier.
Il devrait donc être composé en majorité de technocrates qui se sont distingués dans leurs domaines respectifs. Il se pourrait aussi qu’il y ait des
ministres issus de la société civile.
Les femmes devraient quant à elles figurer en force. Elles seront certainement plus nombreuses que dans le gouvernement actuel qui en compte quatre en ne décomptant pas, Meriem Merdaci, qui a démissionné le 24 août dernier. On ne va pas jusqu’à dire qu’il y aura une parité hommes-femmes dans le nouveau gouvernement, mais elles auront une place de choix au même titre que les jeunes. Reste à connaître le maestro qui dirigera ce nouvel orchestre ? Son nom sera dévoilé dés samedi prochain.
Néanmoins, les spéculations vont déjà bon train. Certains parlent d’une personnalité de l’opposition comme Ahmed Benbitour, d’autres d’un jeune technocrate. Une chose est sûre, il devrait avoir les coudées franches, ainsi que l’art de la communication pour seconder le premier magistrat du pays. Mais le nouveau président qui aime les scénarios à suspense et rebondissements, pourrait faire jaillir d’autres surprises de sa boîte secrète. Que nous réserve-t-il ? Wait and see… 

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