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Nouveau découpage administratif

Priorité au Sud et les Hauts-Plateaux

Cette multiplication de wilayas vient consolider le principe du passage à une étape supérieure.

Dans l'optique de cristalliser les vraies voies du changement et de rompre avec les zones de doute et de discorde, qui ont marqué l'année écoulée, le président de la République a pris une série de décisions déterminantes dont l'objectif est sans contexte d'actionner les vrais foyers du changement. Dans ce sens, l'Algérie passe de 48 à 58 wilayas, dans le cadre d'un nouveau découpage administratif, décidé par le président de la République ce 21 février. Un nouveau découpage qui promeut 10 circonscriptions dans le Sud, en nouvelles wilayas jouissant de toutes les prérogatives, en l'occurrence, Timimoune, Bordj Badji Mokhtar, Béni Abbès, Ouled Djellal, In Salah, In Guezzam, Touggourt, Djanet, El M'Ghaier, El Menia. Faisant suite à un remaniement ministériel, intervenu la veille de cette décision, pour remédier aux dysfonctionnements et à l'absence de résultats au terme de l'exercice 2020, pour certains secteurs, cette mesure vient consolider, le principe du passage à une étape supérieure, et mettre en place les conditions adéquates pour la promotion du potentiel des wilayas du Sud, dans le cadre d'une répartition équitable des richesses, et surtout dans l'objectif de concrétiser une décentralisation qui est devenue autant nécessaire qu'urgente.
Du fait que l'isolement et l'enclavement qui ont généré l'existence de zones d'ombre étaient essentiellement dus à une gestion vouée à un jacobinisme aveugle, qui, durant des décennies, a favorisé l'enrichissement des wilayas du centre au détriment de celles du Sud et des Hauts-Plateaux. Ce qui a engendré un fossé et une injustice sociale, qui n'ont fait qu'attiser les feux de la révolte et de la discorde, plongeant le pays dans le chaos propice aux affaires de la 3 issaba. Il faut dire qu'à travers cette nouvelle vision, on s'éloigne des remaniements et des mouvements administratifs, de parure. Preuve en est, ce dernier mouvement s'accompagne de nouvelles nominations de walis et, notamment de secrétaires généraux, assignés à une mission claire et précise, en l'occurrence, booster le développement local, éradiquer les zones d'ombre et valoriser les immenses opportunités de création d'emplois et de richesses dans ces régions, dans le cadre d'une relance économique, où l'élément humain passe pour être la clé de la réussite.
Un facteur des plus importants, malheureusement sacrifié sur l'autel de l'impunité, du despotisme et de l'incompétence. C'est précisément à ce niveau que le renouvellement des responsables et des élus locaux, prend toute son importance, dans l'édification de l'Algérie nouvelle. Dans la mesure où les nouveaux gestionnaires de l'argent public, doivent être conscients de l'intérêt majeur que confère le président de la République à ce dossier, et notamment aux conséquences de leurs actions et leurs décisions. Il va sans dire que ce mouvement opéré au sein de la gestion des wilayas, apportera un souffle nouveau, et une dynamique qui devrait renverser l'ordre établi depuis des années et contribuera à réanimer à plus d'un titre, une grande partie du territoire national, représentée par l'importance géographique de ces nouvelles wilayas, mais également par l'importance des richesses qu'elles renferment, et qui ont rarement impacté la vie des leurs habitants. Cela étant, cette mission demeure étroitement tributaire de la capacité des nouveaux élus à être à la hauteur de la célérité imposée par le président de la République. Toute la problématique serait d'éviter de tomber dans cette espèce de dissonance assassine, entre la force et la grandeur des décisions prises et leurs applications sur le terrain.

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