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Béjaïa

Pour une transition démocratique

La mobilisation de la communauté estudiantine de Béjaïa pour le départ du système est toujours intacte avec cette fois-ci plus de mobilisation et des slogans qui collent toujours à la réalité du moment. Hier encore, des milliers d’étudiants, d’enseignants et de travailleurs de l’université Abderrahmane-Mira ont réinvesti la rue pour exiger de nouveau « le départ du système et de ses principaux symboles, le refus du dialogue avec la mafia et l’organisation d’une quelconque élection ». Réaffirmant son engagement et sa détermination à soutenir le combat pacifique engagé par le Mouvement populaire né le 22 février dernier, la communauté universitaire a réussi le pari d’une mobilisation dont beaucoup doutaient eu égard aux deux dernières marches du genre. Il était 11h lorsque la procession des manifestants entamait sa marche du campus universitaire de Targa Ouzemour jusqu’à la placette de la Liberté d’expression portant le nom du journaliste assassiné Saïd Mekbel, scandant « pour un état civil, non à l’Etat militaire, le peuple ne veut pas d’un nouveau pouvoir militaire, pour la IIe République ». « La main dans la main nous dégagerons la mafia », autant de slogans hostiles au pouvoir que les étudiants ont crié à tue-tête tout au long du parcours, réclamant « le départ de Abdelkader Bensalah, de Noureddine Bedoui et de son gouvernement », et leur remplacement par « une instance indépendante devant gérer la période de transition démocratique pour aboutir à un véritable pouvoir populaire ». «Djazaïr hourra dimocratiya» (l’Algérie libre et démocratique), « la Hiwar la chiwar rahil obligatoire » par de dialogue ni concertation le départ obligatoire), «Anedu alama yeghli udabu» (Nous marcherons jusqu’à la chute du régime), « Pouvoir assassin », « Ulac smah ulac », « Système dégage ! »… En plus de l’emblème national et du drapeau amazigh qui flottaient au milieu de la foule, les manifestants ont arboré d’imposantes banderoles sur lesquelles on pouvait lire ces mots d’ordre : « Le peuple est la source de tout pouvoir », « Libérez la liberté, la liberté fera le reste ! libérez les détenus d’opinion », « L’université s’engage, le système dégage ». Deux heures après, la procession parvenait à la place Saïd Mekbel pour d’abord observer une minute de silence et écouter l’Hymne national avant de se disperser dans le calme  

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