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Béjaïa

Pour un véritable Etat civil

malgré les 39 °C à l’ombre et la finale de la coupe d’Afrique des nations, les habitants de la ville de Béjaïa et ceux des quatre coins de la wilaya se sont donné de nouveau rendez-vous au chef-lieu de la wilaya pour une énième manifestation exigeant le départ du système et ses symboles qui sont toujours là. La détermination était encore au rendez-vous comme ces milliers d’hommes, femmes enfants qui la portent profondément dans leurs cœurs. «Pas question de manœuvrer, encore moins d’organiser ni dialogue ni élection, nos revendications sont claires et surtout simples à réaliser, il faut juste être conscient de leur nécessité et ce n’est pas le cas de ce pouvoir qui persiste dans sa logique suicidaire», commente Da Saïd un habitué du marché hebdomadaire de vendredi. Avec sa famille, l’emblème national brandi comme pour dire à ceux qui dénigrent les gens de la région les montrant comme des «séparatistes», Da Saïd marchera de la Maison de la culture Taos Amrouche jusqu’à la place Saïd Mekbel. Il a crié haut et fort les slogans du mouvement. « Ils doivent tous partir s’ils veulent vraiment du bien pour ce pays et l’avenir de cette génération», indique-t-il montrant du doigt un groupe de jeunes. «Ma vie est passée, je marche depuis le 22 février pour que ces jeunes et mes enfants puissent jouir de ce merveilleux pays tombé entre les mains d’une mafia depuis l’indépendance», ajoute-t-il.
Plus loin un groupe mixte venu d’Akfadou nous salue comme pour dire que, malgré la distance et l’impératif de rentrer à temps pour suivre la finale qui opposera notre Equipe nationale au Sénégal, nous sommes là et «nous y serons encore et encore jusqu’à ce que le système tombe dans sa totalité», nous dit Azzedine, un militant démocrate et progressiste. Accompagné de sa femme et de son fils unique, il chasse le moindre slogan et filme toute action. Pour lui, chaque geste et chaque individu est important. Tout le monde est porteur d’un message de changement dans la paix pour «une Algérie meilleure et une démocratie majeure», paraphrasant le chantre de la chanson kabyle, le défunt Matoub Lounès. C’était juste avant la fin de la manifestation avec l’hymne national, chanté en chœur par des milliers de voix, satisfaites d’avoir accompli sa mission hebdomadaire. «Il est temps de rentrer pour ne pas rater le match », dit cette dame à ses enfants encore occupés à crier «système dégage».  

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