{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Bouira

Plusieurs structures réquisitionnées

L’APW a initié une cellule d’écoute composée de psychologues et de médecins, prête à répondre aux inquiétudes des citoyens.

En marge de l’élan de solidarité qui caractérise la vie publique ces derniers jours en raison de la propagation du virus Covid-19, plusieurs importantes décisions ont été prises pour contrer cette pandémie mondiale. Selon le président de l’Assemblée populaire de wilaya, plusieurs établissements publics ont été réquisitionnés pour pallier une vague prorogation, ce qui n’est pas le cas pour Bouira. Trois Instituts nationaux de la formation professionnelle ont été réservés aux éventuels malades avec des staffs médicaux prêts à intervenir dans l’urgence. Il s’agit de l’Insfp de Bouira « Saïki », de celui de M’Chedallah et de l’Institut de Sour El Ghozlane.
L’APW de son côté a initié une cellule d’écoute composée de psychologues et de médecins, prête à répondre aux inquiétudes des citoyens par téléphone. Une cité universitaire, vide en raison des vacances forcées des étudiantes a été retenue pour recevoir des malades. En plus d’avoir aménagé un bloc et réquisitionné les paramédicaux du secteur, des médecins sont désignés pour intervenir au niveau de ces structures et éviter ainsi un flux important vers l’EPH de Bouira. Au niveau de cet hôpital, un véhicule médicalisé a été garé à l’entrée des urgences pour ausculter toute personne présentant les symptômes de ce virus. Ainsi, les patients qui se présentent au niveau de cet établissement sont séparés évitant toute contamination.
S’agissant des chiffres donnés par le ministère, une source médicale à Bouira nous apprend que Bouira ne compte que huit cas. Deux bilans d’analyses ont été orientés à Bouira au lieu de Rouïba par erreur. Sur les huit cas, quatre personnes quitteront l’hôpital après un troisième test.
Bouira faut-il le souligner, n’a heureusement enregistré aucun décès. Pour faire perdurer cette situation, les responsables insistent sur le confinement. Depuis hier est entré en vigueur le couvre-feu à partir de 19 h jusqu’à 7 h du matin. Hélas ! certains continuent à braver l’interdit en jouant à cache- cache avec les forces de l’ordre. Des jeunes dans des quartiers populaires ne se sont pas soumis à l’obligation de rentrer chez eux justifiant cet acte par l’exiguïté dans les appartements.
Dans cette ambiance un peu lourde, les donneurs de sang ont organisé une opération de collecte de sang. En effet, le comité local, le Croissant-Rouge, la Sama et l’association des psychologues ont pris les mesures d’hygiène draconiennes autour du centre mobile de collecte installé devant la mosquée des 140 Logements. Le confinement et l’arrêt des activités ces derniers jours sont à l’origine d’un manque de sang au niveau du centre de l’EPH de Bouira. L’urgence de disposer en permanence du sang a obligé les organisateurs à procéder à cette collecte plus que nécessaire. Pour éviter tout risque, les concepteurs ont pris des mesures d’hygiène autour, à l’intérieur du camion, mais aussi par rapport aux donneurs.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours