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Perturbation partielle à Béjaïa

En cours depuis hier, les examens trimestriels ont été boycottés dans certaines écoles primaires par les enseignants licenciés exerçant dans ce palier.

L’échec de la réunion entre le ministère de l’éducation nationale et les enseignants du primaire, qui protestent depuis près de trois mois, s’est soldée par une escalade dans le mode de protestation. Après une perturbation hebdomadaire des cours pendant trois jours, les protestataires décident de bloquer les examens du premier trimestre.
La Coordination nationale des enseignants du primaire, refusant de se satisfaire des promesses du ministère, qui s’est contenté de faire des «promesses verbales et non palpables», sous prétexte que «la plupart des revendications ne relèvent pas du ressort du ministère, notamment celles relatives au statut». Du coup, c’est l’escalade. Hier, certains établissements primaires de la wilaya de Béjaïa n’ont pas organisé les examens du premier trimestre de l’année en cours. D’autres l’ont fait, mais les enseignants comptent ne pas remettre les notes aux directions.
La pression des enseignants licenciés exerçant dans le primaire prend une autre tournure et se radicalise un peu plus. Si la radicalisation n’est pas généralisée, il n’en demeure pas moins qu’elle reste une réalité à prendre en compte.
«Le ministre de tutelle n’a toujours pas satisfait à nos revendications», se désole la coordination. Hamdaoui cite quelques cas d’écoles primaires où le mouvement de boycott des examens trimestriels est suivi. Les enseignants licenciés exerçant dans les écoles primaires ont entamé, depuis plusieurs mois, un mouvement de protestation pour aboutir à la satisfaction de leurs revendications, dont notamment la révision du grade des enseignants du primaire, pour laquelle le ministère avait affiché un niet catégorique, au prétexte que ce point nécessite l’ouverture du statut particulier, chose qui ne figure pas parmi ses prérogatives. Concernant le décret présidentiel 266-14, le département de Abdelhakim Belabed a expliqué aux enseignants qu’il sera appliqué à partir de 2020, mais sans effet rétroactif, à compter de 2014, comme cela a été revendiqué par les protestataires. Les revendications liées à la révision du volume horaire et à la dispense des enseignants des tâches non pédagogiques, comme l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines ni aux revendications liées au volet pédagogique lesquelles n’ont pas trouvé aussi de réponses satisfaisantes auprès de la tutelle
La protestation, qui s’était jusque-là, traduite par la reconduction successive de la grève de trois jours, a évolué par la décision de boycotter les compositions du 1er trimestre.
Les enseignants du primaire ont annoncé, sur les réseaux sociaux, poursuivre leur lutte jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications. Pour rappel, ils ont entamé une grève nationale cyclique (chaque lundi) depuis le 6 octobre dernier. Ils se sont carrément démarqué de tous les syndicats de l’éducation et refusent d’être le parent pauvre du secteur de l’éducation. Le conflit qui les oppose à leur tutelle risque de perdurer, au détriment de la scolarité des élèves.

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