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Débat sur le projet de société, le cap économique et l’école…

Par où commencer ?

Il est indispensable de reposer les problématiques qui jadis, étaient frappées d’ostracisme pour des raisons purement claniques répondant à un esprit de secte qui s’est approprié les leviers du système politique en le transformant en une expression purement néopatrimoniale, digne des despotes et des pouvoirs autocratiques.

Le processus politique en cours est en train de subir le poids des mutations imposées par la dynamique sociétale qui se manifeste dans sa diversité et son interaction sur le plan social, économique et culturelle.
L’Algérie vit un tournant historique décisif. Elle est face à son destin en termes de choix stratégiques dont l’évolution politique est inéluctable. Il s’agit de refléter les attentes et les exigences qui sont exprimées au sein de la société comme aspirations profondes, et une revendication irréversible dans le sens de changement structurel et sociétal pour ainsi dire.
La voie est ouverte pour baliser le terrain d’un véritable changement obéissant au processus historique en vigueur. La détermination varie d’une logique à une autre, ce qui explique que la société est en avance sur la classe politique et ses prolongements. C’est dire que la période de crise que traverse le pays est une aubaine pour les forces vives en vue d’apporter leur contribution dans l’optique de renouveau national et l’édification d’un Etat en osmose avec les attentes de la société qui aspire à des transformations qualitatives de ses structures politiques, économiques et sociales.
Cette attente est corroborée par des appels à reposer les questions lancinantes abordées dans le temps et qui n’ont pas été résolues ou carrément mises dans les arcanes pour ne pas engager l’amorce d’un changement qui s’assume et qui répond aux urgences de l’époque. Pour ainsi dire, les colmatages et les rafistolages s’inscrivaient dans une conception qui ne fait que consacrer la logique de l’échec recommencé. La crise actuelle et ses retombées sur les institutions de l’Etat ont provoqué une espèce de remise en cause de tout ce qui fait référence au fonctionnement de facto de la scène politique et de ses succédanés. D’ailleurs, cette remise en cause est en soi une bonne chose, c’est-à-dire que le statu quo n’a pas a être omniprésent ni a être replâtré et recomposé à nouveau.
La société algérienne et les institutions de l’Etat sont en plein chantier, la nécessité de la refonte s’impose. Il est indispensable de reposer les problématiques qui jadis, étaient frappées d’ostracisme pour des raisons purement claniques répondant à un esprit de secte qui s’est appropriée les leviers du système politique en le transformant en une expression purement néopatrimoniale digne des despotes et des pouvoirs autocratiques. La Constitution s’est identifiée à la volonté fantasmagorique de notre « Néron » faisant dans la trituration et le détricotage des plus vils. Le contexte dans lequel se trouve le pays impose une nouvelle démarche, voire une pratique autre qui s’attache à une seule valeur, à savoir la liberté comme consécration de la citoyenneté à part entière. Cette question sensible de la liberté est incluse dans le projet d’amendement de la Constitution en vigueur avec tout ce qu’elle charrie comme aspiration d’un remodelage de la société et les institutions de l’Etat. C’est une question qui relève d’un instant historique où les grands choix de la société doivent être revus de fond en comble en obéissant aux évolutions enregistrées au sein de la société et de par le monde. Les problématiques de la société à savoir l’école et ses fondements d’ordre philosophique, sont plus que jamais posées dans la perspective de faire de l’école algérienne un sanctuaire du savoir ? mais aussi un terreau propice pour l’enracinement des fondamentaux de la citoyenneté et de l’esprit critique, tournée résolument vers la modernité et l’universalité. L’Etat de droit est une notion que beaucoup d’Algériens et d’Algériennes soulèvent avec acuité, c’est dire que cette problématique est plus qu’une exigence, c’est une nécessité majeure, voire un viatique pour une société des libertés et de justice sociale. La séparation des pouvoirs est une autre problématique dont le fondement doit être vu comme prolongement qui a trait à l’esprit des lois et leurs homogénéité. 

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