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ORAN

On ne se taira pas

En sortant hier dans la rue, les Oranais ont répondu à la «riche actualité» de la semaine, en réitérant, encore une fois, leur attachement au Mouvement populaire national déclenché le 22 février. Les Oranais ayant donc une huitaine pleine d’actualité ont, en sortant hier dans la rue, jugé utile, d’apporter leur touche en avertissant la population et la classe politique que «la situation politique est d’autant plus inquiétante que celle-ci interpelle plus d’un pour se mobiliser davantage en vue de pousser de l’avant les revendications populaires et ce aux fins de leur concrétisation». Il s’agit tout bonnement du départ du duo Bensalah-Bedoui, cette revendication tient à cœur toute la population algérienne et de surcroît, la classe politique avertie quant à la situation peu ordinaire que traverse le pays ces derniers jours. Dans leur sortie à l’occasion du 29e vendredi, ces Oranais n’ont pas été surpris. Mais, ils ont toutefois été surprenants en rejetant, de fond en comble, tous les plans proposés par le pouvoir en place.
La situation est tellement urgente que plus d’un Oranais, estime que «des mesures urgentes s’imposent». Il s’agit entre autres «des mesures d’apaisement qui, selon certains, tardent à venir». Autrement dit, la mission consistant à asseoir un semblant de confiance est difficile à concrétiser de sitôt tant que, considère plus d’un marcheur, «le pouvoir en place n’a pas encore fait signe de sa bonne foi en balisant le terrain en vue du règlement de la crise».Le 29e vendredi est une remise sur le tapis des revendications du 22 février, en plus du renouvellement de la satisfaction de plusieurs autres rentrant dans le cadre du règlement des incidences découlant des évolutions de la position du Hirak. Là aussi, les marcheurs n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère pour appeler «à la libération des détenus d’opinion». En ce sens, ils mettent en exergue «la nécessité d’aller droit dans le règlement de la crise en prenant en compte les cris du peuple plaidant, depuis le début de l’année, pour le changement». «Nous, les Hirakistes, sommes étonnés de voir ces décideurs faire la sourde oreille en ignorant les cris de tout un peuple», a déploré un marcheur. Le pouvoir a donc amplement occupé la scène politique. Idem pour les activistes du Hirak regroupés dans le comité anti-répression d’Oran ayant observé en fin de semaine un rassemblement devant le tribunal de la cité Djamel, à l’est de la capitale de l’Ouest. Dans leur action, ils ont exigé la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion emprisonnés dans le cadre du mouvement du 22 février.
D’autres manifestants ont brandi une grande pancarte comportant une vingtaine de photos de celles et ceux qui sont actuellement emprisonnés en raison de leurs opinions. «Pour libérer le pays, nous devons d’abord libérer nos détenus d’opinion», «Pour une justice libre, pas une justice téléguidée», «Libérez les détenus du Hirak, bande d’oppresseurs», «non à la violence, non à la répression». Tels ont été les slogans principaux brandis par les manifestants. 

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