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Le ministre espagnol de l’Intérieur, hier, à Alger

On a parlé de lutte contre le crime organisé

Cette visite vient après celle effectuée, le 5 mars dernier, par la ministre espagnole des Affaires étrangères.

En visite en Algérie pour la journée d'hier et reçu par les plus hautes autorités du pays, dont le président de la République, le ministre de l'Intérieur du Royaume d'Espagne, Fernando Grande-Marlaska Gomez, a traduit le souhait de son pays de renforcer le partenariat algéro-espagnol dans tous les domaines. Important client de l'Algérie qui le fournit en gaz naturel, le royaume ibérique est également un réceptacle de vagues d'émigrés clandestins, en partance du Maroc et aussi d'Algérie. La fonction de l'invité d'Alger suppose donc que l'objet de la visite est prioritairement lié à la question de la migration clandestine. Il reste cependant, qu'avec l'Algérie, la problématique relève du résiduel, bien que l'échange d'informations et d'expériences sur le sujet est toujours de mise entre les deux pays, dans le but d'assécher le trafic de la traversée clandestine de la Méditerranée.
Fernando Grande-Marlaska Gomez a affirmé avoir transmis au président Tebboune un message du chef de gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, dans lequel il exprime «la volonté de l'Espagne de développer sa coopération avec l'Algérie dans tous les domaines». Le ministre a également mis en évidence «la solidité des relations entre l'Algérie et l'Espagne en tant que deux pays amis». Une amitié qui n'a jamais souffert d'un problème particulier que l'Espagne entend visiblement renforcer. Il reste, et le ministre le souligne avec clarté, que «les domaines de coopération bilatérale, notamment sécuritaires dont la lutte contre le crime organisé et la sécurité routière et urbaine», fondent ces relations. Par ailleurs, on ne peut pas demander à un ministère de l'Intérieur d'aborder d'autres questions. Cela dit, l'on apprend que la rencontre a été mise à profit pour déblayer le terrain de coopération économique et commerciale.
Cette visite vient confirmer celle effectuée à Alger, le 5 mars dernier, par la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya. «Le but est de faire en sorte que nos relations politiques et économiques, ainsi que notre coopération sur les questions internationales, notamment dans la région, puissent passer à une vitesse supérieure», avait-elle déclaré à l'issue d'une audience que lui a accordée le président de la République. Rendez-vous avait été pris pour une visite officielle du chef du gouvernement espagnol en Algérie, de même qu'une réunion de haut niveau entre l'Algérie et l'Espagne pour le «deuxième semestre de l'année en cours». La pandémie a ralenti la dynamique.

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