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La classe politique répond unanimement à l’UE

«Occupez-vous des Gilets jaunes!»

L’Union européenne s’invite à la présidentielle algérienne ! La résolution sur l’Algérie adoptée, jeudi dernier, par l’UE a fait réagir la classe politique en général, et les cinq candidats à cette joute électorale en particulier. Ainsi, Ali Benflis a été l’un des premiers à «dégainer» ! Son parti, Talaïe El Hourriyet, avait réagi dès lundi dernier, jour de l’annonce de cette «résolution», en dénonçant cette ingérence étrangère. Le prétendant à la magistrature suprême a, lui, improvisé une conférence de presse, en marge de son meeting à Oran, jeudi dernier.
«C’est une ingérence claire et inacceptable», a-t-il pesté face à la presse. «Ce sont des problèmes internes que nous réglons entre nous. On n’accepte pas que quelqu’un vienne s’y ingérer», a-t-il expliqué, avant d’appeler les Algériens à rester unis pour riposter à l’UE. Azzedine Mihoubi s’en est également violemment pris au Parlement européen. «Qui vous a nommé porte-parole officiel du Hirak ?», s’est-il interrogé avant d’accuser les Européens de vouloir «juger les Algériens». «Ce que vient de faire l’UE est la plus grande tentative d’ingérence étrangère de l’histoire de l’Algérie. Je leur dis que notre pays est souverain et il a les moyens de vous répondre», a-t-il soutenu, lors de son meeting dans la wilaya d’El Tarf. Abdelmadjid Tebboune a, lui, choisi les réseaux sociaux pour donner sa réplique. Dans un tweet des plus «violents», il a invité les Européens à s’occuper des Gilets jaunes et… Israël, avant de se prononcer sur l’Algérie. «Aujourd’hui, le Parlement européen a condamné l’Algérie. Il a dit : ‘‘Nous condamnons ce qui se passe en Algérie, les arrestations et la répression [envers les manifestants]’’. Ils auraient dû commencer par condamner Israël qui tue quotidiennement les Palestiniens. L’entité sioniste tue de pauvres innocents, chaque jour, sans que le Parlement européen ne bouge le petit doigt», a-t-il tweeté sur son compte officiel.

L’opposition dénonce
Abdelkader Bengrina a évidemment été de la partie. Celui qui se présente comme le cauchemar des Européens a multiplié les attaques, ces dernières semaines, contre l’UE. Jeudi, lors de l’adoption de cette résolution il a évidemment réagi. «Pleurez sur vos enfants et ne pleurez pas sur les nôtres», a-t-il lancé. «Aller voir les 5 000 Gilets jaunes arrêtés par les autorités françaises», a insisté le président du parti El Bina. Les absents à la course au palais El Mouradia ne se sont, aussi, pas privés de réagir. Le FLN est sorti de son hibernation pour répondre aux eurodéputés. Le parti historique dénonce cette ingérence la qualifiant de provocation envers le peuple algérien. «Les choses sont désormais claires, c’est une nouvelle tentative de déstabilisation du pays afin de faire régner la terreur et l’anarchie dans le pays», estime l’ex-parti au pouvoir. L’Alliance nationale républicaine (ANR) a fait part de son étonnement de voir les Européens s’intéresser à ce point aux affaires de l’Algérie. Le parti de Belkacem Sahli dénonce, dans ce sens, cette «tentative d’ingérence dans les affaires de l’Algérie», avant de faire part de son entière confiance au peuple algérien qui «saura donner la réponse adéquate aux députés européens». Les partis de l’opposition ne sont pas en reste de cette «insurrection» contre l’Europe. Soufiane Djilali, l’un des plus farouches opposants au régime a vivement critiqué cette résolution. «Le Hirak algérien a été utilisé par des députés de l’UE pour flatter leur propre électorat et non pas pour notre bien. Oui à la solidarité des peuples, mais pas à n’importe quel prix. Si l’Europe veut aider l’Algérie, elle devra faire en sorte que l’argent volé lui soit restitué», a écrit le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali sur son compte Tweeter.

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