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Benbouzid à partir d’Oran

«Nous avons évité le scénario italien»

Le ministre de la Santé s’est longuement attardé sur l’ensemble des mesures prises dès l’apparition du premier cas de coronavirus.

Le port du masque grand public, ayant fait son apparition chez la plupart des Algériens, semble faire l'unanimité chez les responsables hiérarchiques, en particulier le ministre de la Santé, Benbouzid. Celui-ci, accompagnant le Premier ministre dans la visite qu'il a effectuée, hier, dans la wilaya d'Oran, a été catégorique déclarant dans ce sens que «le Comité scientifique a élaboré une fiche de suivi technique pour la fabrication du masque algérien, répondant aux normes requises par l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS». «Il ne nous est pas facile d'importer le masque de la Chine, vu que ce pays a, lui aussi, d'autres obligations», a t-il ajouté, expliquant que «nous sommes dans une situation que nous maîtrisons». «Il faut donc exhorter les populations à porter le masque algérien», a plaidé le ministre tout en prenant en compte «l'expérience coréenne».
Le ministre a, dans le speech, qu'il a prononcé dans le bloc pédagogique de l'EHU d'Oran, expliqué que «les masques sont, du point de vue financier, coûteux, d'où la nécessité de mettre en marche l'industrie textile algérienne». Et d'ajouter: «Nous sommes dans le besoin de l'utilisation dans d'autres domaines de la devise que nous dépensons dans les achats de masques.»
Le ministre de la Santé s'est longuement attardé sur l'ensemble des mesures prises dès l'apparition du premier cas de coronavirus. Il s'agit, notamment des procédés thérapeutiques qu'il a jugés «en évolution positive» et l'utilisation de la chloroquine qui «donne d'excellents résultats». «Nous avons évité le scénario italien», a-t-il souligné, ajoutant que «nous sommes satisfaits pour tous les efforts consentis par le personnel soignant». Intervenant pour sa part, le Premier ministre Abdelaziz Djerad, ayant guidé ce périple l'ayant conduit dans la wilaya d'Oran, a affirmé que «le gouvernement a pris toutes les dispositions entrant dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 dès l'enregistrement du premier cas». Il a ajouté que «le temps est à la refonte totale des systèmes sanitaire et éducatif tout en offrant le climat idoine aux compétences algériennes, qu'elles soient en Algérie ou à l'étranger». «Nous sommes dans l'obligation de mettre l'accent sur ces volets en vue d'en finir une (bonne) fois pour toutes avec ce phénomène», a-t-il ajouté expliquant que «nous bâtirons une base sanitaire solide».
Le directeur général de l'EHU, le docteur Mansouri, a, pour sa part, précisé que «tous les cas de détresse respiratoire sont orientés vers l'EHU». Du haut de l'amphithéâtre, le directeur général de cet hôpital fera un exposé détaillé sur la situation épidémique du Covid-19 à Oran, ainsi que les mesures préventives décidées et mises en oeuvre dans le cadre de la propagation du virus, notamment en ce qui concerne les conditions de la prise en charge des cas confirmés. Désigné comme centre de prise en charge des cas de Covid-19, l'EHU 1er-Novembre d'Oran a consacré plus de 300 lits pour l'hospitalisation des personnes testées positives.
Le service de réanimation dispose actuellement de 14 lits, un chiffre extensible, pouvant atteindre le nombre de 70 lits, selon le responsable de l'établissement, le docteur Mansouri. Celui-ci expliquera que «l'Etablissement a mis en place un circuit isolant pour les cas de coronavirus, de l'accueil jusqu'au confinement, de manière à éviter tout contact direct ou indirect avec les malades d'autres pathologies». 

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