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Sami Agli, président du FCE

«Notre engagement est irréversible»

Il plaide pour «l’abrogation complète de la règle des 51/49%, régissant les investissements étrangers en Algérie».

Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Mohamed Sami Agli, a réaffirmé, hier, lors de son passage au forum du journal El-Moudjahid «l’engagement apolitique de son organisation». «Cette décision a été actée par l’assemblée générale du FCE», a-t-il rappelé. Il interdit à quiconque d’«utiliser le nom de l’organisation, son réseau et ses moyens à des fins politiques». En réponse aux questions des journalistes, il a indiqué que «le FCE plaide pour l’abrogation complète de la règle des 51/49%, régissant les investissements étrangers en Algérie». «Si la suspension de cette mesure restrictive constitue un pas important il n’en demeure pas moins qu’elle reste insuffisante pour augmenter le flux d’Investissement direct étranger (IDE) à destination de l’Algérie», a-t-il souligné. «C’est à nous d’aller convaincre et chercher ces investisseurs, en multipliant des rencontres bilatérales...», a-t-il soutenu.
Le président de l’organisation patronale s’est dit en faveur de la réforme et de l’ouverture au privé algérien du système bancaire. Il a recommandé, dans le même sillage, la révision du régime de subvention et la consultations des entreprises et experts en économie avant l’élaboration des politiques économiques.
Il a rappelé que «le FCE a revendiqué l’abrogation de cette règle depuis 2009, une réclamation consignée dans ses notes de conjoncture économique envoyées aux décideurs». «Avec la suppression de la planche à billets, l’Algérie doit aller chercher des financements pour ses investissements et des bailleurs de fonds». Il s’est également félicité de «la suppression de la planche à billets qui est synonyme de la hausse incontrôlée d’inflation». A propos de l’impôt sur la fortune, il a indiqué que le FCE se prononcera une fois le texte de la loi de finances 2020, introduisant cette taxe sera promulgué. «Le forum est fort de ses 4 000 membres», a-t-il fait savoir, indiquant que «ceux qui ont démissionné souhaitent revenir, sans oublier que de nombreuses nouvelles adhésions sont enregistrées.» Il a plaidé, dans ce sens, en faveur d’un plan de sauvetage des entreprises privées. «Pourquoi le Trésor intervient pour éponger les déficits des entreprises publiques et ne le fait pas pour le privé», s’est-il interrogé. En guise d’«un signal fort» et d’ «un coup de pouce» en faveur de ces entités économiques, en cette conjoncture difficile, il a proposé «l’allégement des charges des entreprises en difficulté pour sauver l’outil de travail et les emplois ».Il a salué «la nomination des administrateurs à la tête des entreprises dont les patrons sont incarcérés, en guise de plan de sauvetage de ces entités».
Il a aussi soutenu que «dans le sillage de la crise économique qui frappe l’Algérie depuis 2014 suite à la chute des recettes pétrolières et l’épuisement des avoirs du Fonds de régulation des recettes, environ
50 000 entreprises ont mis la clé sous le paillasson, autrement dit plus de 300 000 travailleurs se sont retrouvés au chômage». A cet effet, le Forum des chefs d’entreprise et la Confédération espagnole des organisations professionnelles (Ceoe) projettent de créer prochainement un Conseil d’affaires algéro-espagnol.
Parmi les solutions préconisées pour consolider la coopération économique , il est question de privilégier des actions concrètes susceptibles de convaincre les chefs d’entreprise étrangers à venir investir en Algérie et capter ainsi leurs capitaux. Dans ce contexte, un forum économique algéro-espagnol est prévu en début de l’année prochaine. Plusieurs secteurs qui présentent d’importantes opportunités de partenariats où l’Algérie et l’Espagne peuvent être complémentaires sont identifiés, notamment dans l’agriculture, les services, le tourisme et les nouvelles technologies.

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