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El hadjar à annaba

Neuf écoles privées de cantines

Les agissements administratifs irréfléchis de certains responsables à Annaba, ne cessent d’œuvrer pour la pérennité de situations, le moins que l’on puisse qualifier de désolantes.

C’est le cas de la commune d’El Hadjar où neuf établissements scolaires ont été boudés par leurs fournisseurs. Un état retenu à l’actif de leurs créances impayées depuis 2018. L’assainissement de leur situation financière relève de l’habilité de la responsable financière, qui ne veut pas signer l’état des paiements, de même pour le chef de daïra d’El Hadjar, nous ont apporté quelques fournisseurs. Nos tentatives de joindre l’un ou l’autre responsable sont restées vaines, mais selon certaines indiscrétions, la situation serait liée à des procédures et décisions administratives.
Deux interlocuteurs parmi les fournisseurs nous ont informés que leurs créances remontent respectivement à l’an 2018 et 2019. Le montant de ces créances constitue celui d’un fonds de roulement pour eux et son blocage ne leur permet plus aucune livraison. D’autres ont, par contre, estimé que travailler dans ces conditions ne les arrange pas. « Je ne fais pas d’œuvre charitable, moi aussi j’ai une famille et un fisc à payer » , a expliqué (…). Sous le sceau de l’anonymat, ce jeune homme estime que la bureaucratie a encore de beaux jours devant elle, puisque selon lui, le problème se situe entre la chargée de la trésorerie intercommunal et le chef de daïra d’El Hadjar « C’est un problème de signature, la dame ne veut pas signer. Apparemment, elle ne veut pas prendre de risque », ajoute-t-il. « On est ballotté à chaque fois entre elle et le chef de daïra, sans dénouement de la situation », a expliqué un autre fournisseur.
Aujourd’hui, au bout de leur patience, les différents fournisseurs, de pain, fruits produits laitiers entre autres, ont décidé de stopper d’alimenter les cantines de neuf établissements scolaires, jusqu’au paiement de leurs créances. Ces dernières qui ne sont autres que, les résultats négatifs d’une bureaucratie qui tire ses origines, dans ce cas de figure de l’incompétence et le manque d’initiative positive, notamment en pareille situation. Puisque faut-il le crier haut et fort, quand il s’agit de petits écoliers qui ouvrent droit à la cantine scolaire, notamment en cette période hivernale. Ces petits potaches, outre, la dégradation de certains de leurs établissements scolaires, ils sont contraints de subir le défaut de restauration dans les cantines scolaires. Car, faut-il le souligner, la situation des établissements scolaires à Annaba, n’est pas aussi reluisante qu’elle y paraît. Même constat, hier, à l’école Ben Badis garçons où les élèves ont été privés de cantine faute d’eau dans la citerne de l’établissement…En effet, l’équation des écoles primaires à Annaba, peine à trouver son statut d’antan où les écoles primaires étaient le paradis des écoliers.
L’exemple concret de cette défaillance, l’école Ben Amiour « Lacollone ». Un établissement remontant à l’époque coloniale, aujourd’hui se trouve à l’état de ruine. Au moment où la surcharge fait parler d’elle, plusieurs classes du deuxième étage de cet établissement sont inexploitables, en raison de leur état de délabrement trop avance, menaçant même de s’effondrer. Or, il faut rappeler que l’ex-wali de Annaba Mohamed Salamani, avait ordonné, lors d’une visite d’inspection à ladite école, de la réhabiliter. Les instructions étaient adressées au maire démissionnaire Farid Merabet, qui avait nargué dans l’indifférence totale cette instruction. Jusqu’à la mise sous presse, seul l’étage inférieur est opérationnel, pendant que le second étage reste un danger imminent pour les écoliers.
Il ne s’agit là que de quelques exemples de ce que sont les établissements scolaires à Annaba. Ces infrastructures où, l’intérêt supérieur de l’enfant est bafoué. Dans l’attente d’une conscience préoccupée par l’état prévalant et décevant à l’école Ben Amiour et bien d’autres établissements, l’urgence pour l’instant est de trouver une solution aux créances des fournisseurs. Ces dus impayés ont impacté les cantines de neuf écoles primaires dans la commune d’El Hadjar qui, jusqu’à la mise sous presse, conservent la vaisselle de ses cantines bien propre. Par ailleurs, il faut rappeler que, l’accès au service public de restauration scolaire est un droit pour tous les enfants sans discrimination.

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